Vous connaissez sûrement cette prière que Jésus enseigne à ces diciples : Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié ... etc. ?
Très bel exemple que Jésus donne pour apprendre à ces diciples à prier.
Hélas, trop hélas, comme bien d'autres paroles de Jésus, elle a été détournée pour devenir une prière rituelle, que tout religieux répète à la messe sans la comprendre ni même l'entendre... Parfois elle est répétée neuf fois, comme un rite magique sencé exaucer les souhaits .. ! Ironie absurde quand on pense qu'il s'agit de s'adresser au Dieu qui peut tout, et que les gens mettent leur espoirs en quelques mots, comme s'ils avaient une valeur magique ? des mots qui pronnoncés sans vie n'ont plus aucun sens, ce sont des mots qui sont comme une envellope belle mais vide, des mots jolis mais qui sonnent creux, à l'image des belles cathédrales à la splendeur écrasante mais vides de vie, de chaleur et de sens ...
Peut-être êtes-vous de ceux là qui balbutie ces paroles de mémoire sans même vous souvenir qu'elle s'adresse au Dieu de toute éternité ? Savez-vous que lorsque vous priez, vous PARLEZ à Dieu ? Imaginiez-vous qu'il puisse vous entendre, et peut-être vous répondre ?
Il pourrait très bien s'ensuivre ce dialogue, certe fictif mais oh combien vrai, écrit par un inconnu qui a très bien compris ce que doit être le sens profond d'une prière ...
HOMME : "Notre Père qui es aux cieux."
DIEU : Oui... Me voici...
HOMME : S'il vous plait, ne m'interrompez pas...je prie !
DIEU : Mais, tu m'as appelé... !
H : Appelé ? Je n'ai appelé personne. Je prie... "Notre Père qui es aux cieux..."
D : Ah !!! C'est encore toi ?
H : Comment ?
D : Tu m'as appelé ! Tu as dit : "Notre Père qui es aux cieux".
H : Je n'ai pas voulu appeler. Je prie. Je dis le Notre Père tous les jours, je me sens bien de le faire. C'est comme accomplir un devoir. Et je ne me sens pas bien si je ne le fais pas.
D : Mais comment peux-tu dire Notre Père, sans penser que tous sont tes frères ? Comment peux-tu dire "Qui es aux cieux" si tu ne sais pas que le ciel c'est la paix, que le ciel c'est l'amour pour tous ?
H : C'est que réellement je n'y avais pas pensé.
D : Mais... Continue ta prière.
H : "Que ton Nom soit sanctifié..."
D : Attends un peu ! Que veux-tu dire par là ?
H : Je veux dire... Je veux dire... ce que ça veut dire, comment puis-je le savoir ? C'est simplement une partie de la prière !
D : "Sanctifié" veut dire reconnu comme vrai père, qui donne vie à tout être, qui est digne de respect, saint, sacré..., qui met toute sa confiance en moi et non dans les compagnies d'assurance du monde.
H : Maintenant, je comprends. Mais je n'avais pas pensé au sens du mot SANCTIFIE !
H : "Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel..."
D : Est-ce que tu parles sérieusement ?
H : Bien sur ! Pourquoi pas ?
D : Et que fais-tu pour que cela se fasse ?
H : Comment, qu'est-ce que je fais ? Rien ! C'est une partie de la prière... Mais, à propos, ce serait bien que tu aies un peu le contrôle de ce qui arrive au ciel et sur la terre aussi.
D : Est-ce que j'ai un peu le contrôle de ta vie ?
H : Eh bien... je vais à l'église !
D : Ce n'est pas cela que je demande ! Et la façon dont tu traites tes frères humains, la façon dont tu dépenses ton argent, le temps que tu accordes à ta télévision, à Internet et le peu de temps que tu me consacres ?
H : S'il te plait, arrête tes critiques !
D : Excuse-moi. Je pensais que tu me demandais que ma volonté s'accomplisse. Si cela devait se faire... que faire avec ceux qui prient et acceptent ma volonté, le froid, la chaleur, la pluie, la nature, la communauté...
H : C'est vrai, tu as raison. Je n'accepte pas ta volonté, puisque je me plains de tout: si tu envois la pluie, je veuxle soleil, si j'ai le soleil, je me plains de la chaleur; s'il fait froid, je continue de me plaindre ; je demande la santé, et je n'en prends pas soin, je me nourris mal, je mange peu ou je mange trop...
D : C'est bien de le reconnaître. On va travailler ensemble, toi et moi. On va avoir des victoires et des défaites. J'aime ta nouvelle attitude.
H : Écoute, Seigneur... Il faut que je finisse maintenant. Cette prière prend beaucoup plus de temps que d'habitude.. Je continue : "Donne-nous notre pain de ce jour..."
D : Arrête ! Me demandes-tu du pain matériel ? L'homme ne vit pas de pain seulement, il vit aussi de Ma Parole. Quand tu me demandes du pain, souviens-toi de tous ceux qui n'en ont pas. Tu peux me demander ce que tu veux, considère-moi comme un Père aimant ! Maintenant, je m'intéresse à la suite de ta prière...
H : "Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé..."
D : et le frère (ou la sœur) que tu méprises ?
H : Seigneur ! Il m'a trop critiqué, et ce n'était pas vrai. Maintenant, je n'arrive plus à lui pardonner. J'ai besoin de me venger...
D : Mais... que veux-tu dire alors dans ta prière. Tu m'as appelé et je suis là. Je désire que tu sortes d'ici transformé.J'aimerais que tu sois honnête. Mais ce n'est pas bon de porter le poids de la colère dans ton cœur. Tu comprends ?
H : Je comprends que je me sentirais mieux si je pouvais me venger...
D : Non ! Tu vas te sentir moins bien. La vengeance n'est pas si bonne qu'elle le paraît. Pense à la tristesse que tu vas provoquer, pense à ta tristesse actuelle. Je peux changer tout pour toi. II suffit que tu le désires vraiment..
H : Tu peux ? Et comment ?
D : Pardonne à ton frère; et tu pourras goûter à mon pardon. Tu seras soulagé...
H : Mais, Seigneur ! J'en suis incapable.
D : Alors, ne dis pas cette prière... !
H : Tu as raison ! Je voulais simplement me venger, mais ce que je veux vraiment c'est la paix ! Alors, ça va, je pardonne à tout le monde mais viens à mon aide ! Montre-moi le chemin à suivre.
D : Ce que tu demandes est merveilleux ! Je suis heureux avec toi... Et toi, comment te sens-tu maintenant ?
H : Bien, vraiment bien ! A vrai dire, je ne m'étais jamais senti aussi bien... Cela fait du bien de parler avec Dieu...
D : Maintenant, finissons la prière. Je continue...
H : "Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre nous du mal..."
D : Excellent ! Je vais le faire, mais ne te mets pas dans des situations où tu peux être tenté.
H : Et maintenant, que veux-tu dire par là ?
D : Cesse de marcher en compagnie de personnes qui conduisent à participer à des affaires sales, cachées... Abandonne la méchanceté, la haine. Tout cela conduit vers des chemins trompeurs... N'utilises-tu pas cela comme des sorties de secours...
H : Je ne te comprends pas !
D : Bien sûr que tu comprends ! Tu as fait cela plusieurs fois avec moi. Tu prends des chemins erronés et puis tu cries au secours.
H : J'en suis honteux, Seigneur, pardonne-moi !
D : Evidemment, je te pardonne ! Je pardonne toujours à celui qui est disposé à pardonner aussi. Mais quand tu m'appelleras de nouveau, souviens-toi de notre conversation, pense aux paroles que tu me dis ! Finis ta prière maintenant.
H : Finir ? Ah, oui, "AMEN" !
D : et que veut dire.. "Amen" ?
H : Je ne sais pas. C'est la fin de la prière !
D : Tu diras AMEN quand tu acceptes ce que je veux, quand tu es en accord avec ma volonté, quand tu suis mes commandements, car AMEN veut dire AINSI SOIT-IL: d'accord avec ce que l'on vient de dire...
H : Merci, Seigneur de m'apprendre cette prière, et maintenant, merci aussi de m'en donner l'explication...
D : J'aime tous mes enfants, et je préfère ceux qui veulent sortir de l'erreur, qui veulent se libérer du péché. Je te bénis ! Reste dans ma paix !
H : Merci, Seigneur ! Je suis heureux de savoir que tu es mon AMI.
Et toi ami lecteur, Dieu est-il ton AMI ? il peut le devenir si seulement tu voulais bien l'accepter dans ta vie...
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