mercredi 4 novembre 2020

vendredi 18 décembre 2015

Philippe de Villiers VS Zemmour & Naulleau

Philippe de Villiers VS Zemmour & Naulleau

Escroquerie : 14 gardes à vue à Metz dans le milieu des associations d’aide aux migrants

La brigade mobile de recherche zonale de Metz enquête depuis un an sur cette organisation huilée où tous les rouages se sont parfaitement imbriqués dans un seul but, l’argent. En haut de la pyramide, on trouve des interprètes et traductrices œuvrant dans des associations d’aide aux demandeurs d’asile et même devant les tribunaux. Les trois principales mises en cause auraient signé des attestations d’accueil pour faire venir des familles sur le sol français. Elles les auraient ensuite guidées dans leurs dossiers administratifs de demande d’asile, en les conseillant notamment d’engager des démarches pour obtenir un titre de séjour pour raisons médicales. lien

mardi 2 juillet 2013

Appel à l'aide de Mgr Brouwet

"La solidarité dure quelques jours, puis on passa à l’oubli : elle n’a qu’un temps. Dans tout le diocèse, notre principal souci est donc de nous organiser pour agir dans la durée. Nous avons un pont, des routes, des infrastructures à rebâtir, et cela va exiger du temps et des fonds. Certains des dommages que nous avions subis lors de la crue précédente en octobre 2012 n’avaient pas encore été réparés faute de ces deux ressources. Quant aux commerçants sinistrés à la même époque, certains n’ont toujours pas été remboursés par les assurances… [...] Nous devons reconstruire un pont et de vraies questions se posent pour un second, en cours d’expertise. De même, nous devons engager de coûteux travaux pour réparer la voirie : il est indispensable qu’elle soit en bonne état pour que les chariots des malades puissent circuler sans difficulté. Deux réfectoires qui servaient 1000 repas par jour aux bénévoles ont été également inondés. Je passe sur les nombreuses réparations qu’il faut également entreprendre dans les basiliques du sanctuaire où nous devons, par exemple, refaire toute la sonorisation. [...] On peut pas financer ces travaux sur le budget courant du sanctuaire, quant au diocèse, il n’a pas d’argent non plus. Au-delà de l’intervention des secours d’urgence, nous ne bénéficions d’aucune aide publique, puisqu’il s’agit d’un sanctuaire privé et que s’applique le principe de la laïcité. Nous ne pouvons donc compter que sur le remboursement des assurances et sur les dons des amis de Lourdes. Nous avons reçu de nombreuses promesses, de montants variés, mais nous sommes encore très loin du compte. Nous avons besoin de tous car nous ne sommes pas sortis d’affaire ! [...]" Pour aider le diocèse, c'est par ici.

jeudi 25 avril 2013

TER : le mur des cons

Voulez-vous être con ? Par solidarité avec Philippe Schmitt, je propose à tous les lecteurs de ce blog de demander au Syndicat de la Magistrature leur inscription sur son Mur des cons. Il suffit de laisser un commentaire ici reconnaissant son état avéré de connerie.

Suite : le murs des cons

Philippe Schmitt, père d’Anne–Lorraine assassinée le 25 novembre 2007 par un récidiviste, déclare : "Parent de victime, c’est avec stupeur et un profond dégout que j’ai constaté la présence de ma photo sur le « mur des cons » du Syndicat de la Magistrature, proche du pouvoir. Même si j’ai – et je ne le regrette pas – critiqué les libérations irresponsables de violeurs récidivistes, le laxisme de certains juges d’application des peines, j’estime totalement indécent d’être traité ainsi par ces « magistrats, eu égard à notre histoire familiale. Mon seul tort, je l’avoue, est de ne pas me résigner à ce que d’autres enfants subissent le martyre d’Anne – Lorraine ! A travers cet acte, c’est la mémoire de notre fille qu’on insulte, ce sont aussi toutes les familles de victimes qui peuvent ainsi constater le mépris et la haine que ce syndicat de magistrats éprouve à leur égard. Sur ce mur, il n’y a pas de photos de criminels, de violeurs ou de pervers mais il y a les photos de plusieurs pères de victimes. Quelle attitude indigne ! Dès ce soir, j’ai chargé notre avocat, maître DRYE du barreau de Senlis, d’étudier les suites judiciaires à donner à cette lamentable affaire. Quand on sait que les membres de ce syndicat « peuplent » le cabinet du Garde des Sceaux, il y a de quoi s’inquiéter !" A noter que le sénateur Jean-Pierre Michel, rapporteur du projet de loi Taubira, est le premier secrétaire général du syndicat. fdesouche Le Salon Beige

mercredi 24 avril 2013

«Le mur des cons» du Syndicat de la magistrature

Atlantico a obtenu une vidéo tournée en cachette du « Mur des Cons » du Syndicat de la Magistrature. Il expose dans son local syndical la tête des adversaires – et des justiciables ? – à abattre. Parmi eux, de nombreux hommes politiques de droite, des intellectuels… et des journalistes. Une curieuse conception de la justice…

vendredi 22 février 2013

Anne Sinclair : « Il n’y a aucun mal à se faire sucer par une femme de ménage »

Excellente analyse de Nicolas Gauthier : ici Mais les hommes ne sont rien sans leur femme. D’où, dans le rôle de l’épouse morganatique, Anne Sinclair qui, en tant qu’égérie de la gauche féministe, profère ce réquisitoire sans appel à propos de « l’affaire » du Sofitel : « Il n’y a aucun mal à se faire sucer par une femme de ménage… » Mais, selon l’ex-madame 7 sur 7 ou 5 à 7, on ne sait plus trop bien, à lire Marcela Iacoub, « pour elle, le monde est séparé entre les maîtres et les serviteurs, entre les dominants et les dominés, et c’est normal… » Qu’en aurait conclu l’immense Jean Jaurès ? « Vive la Sociale ! »

mardi 19 février 2013

le courrier du PDG de Titan à Montebourg

Dans un courrier mis en ligne par le site des Echos mardi soir, le PDG de Titan Maurice M. Taylor Jr explique les raisons qui l’amènent à penser que la reprise de l’usine n’est pas un bon projet pour son groupe Traduction : Cher M. Montebourg, Je viens juste d’arriver aux Etats-Unis en provenance d’Australie après un voyage d’affaires de plusieurs semaines. De ce fait je vous présente mes excuses pour ne pas avoir pu répondre à votre courrier du 31 janvier. Je trouve bien que votre ministère essaye de protéger les activités industrielles et l’emploi en France. Titan et moi même avons 40 années d’expériences dans l’achat et le redressement d’entreprises gravement en difficulté, pour les rendre bénéficiaires et offrir de bons salaires à nouveau. Goodyear a essayé pendant 4 ans de sauver une partie des emplois très coûteux d’Amiens, pendant que les syndicats et le gouvernement français ne faisaient rien fait d’autre que parler. J’ai visité cette usine plusieurs fois. Les ouvriers français, bien que largement payés ne travaillent que 3 heures. Ils ont 1 heure pour leurs pauses et leur repas, discutent pendant 3 heures et travaillent 3 heures. Je l’ai dit en face aux syndicats français, mais il m’ont répondu que c’était la façon de faire française ! Vous êtes un politicien donc vous ne voulez pas faire de vagues. Mais les chinois expédient leurs pneus en France (et dans toute l’Europe) et vous vous ne faites rien. Le gouvernement chinois subventionne toutes ses industries de pneumatiques. Dans 5 ans, Michelin ne pourra plus produire en France. La France perdra son industrie parce que son gouvernement fait de la politique politicienne. Cher monsieur, vous souhaitez que Titan ouvre des négociations. A quel point nous croyez-vous stupide ? Titan est le seul a posséder l’argent et le savoir faire pour produire ces pneus. Que possèdent vos syndicats stupides à part l’aide du gouvernement français ? Les agriculteurs français veulent des pneus économiques. Ils s’en fichent si ceux-ci viennent de Chine ou d’Inde et si leurs gouvernement les subventionnent. Votre gouvernement s’en fiche aussi : « car nous sommes Français! » Le gouvernement américain ne vaut pas mieux que le français. Titan à payé des millions de dollar à des avocats à Washington pour poursuivre en justice les sociétés chinoises qui exportaient à l’aide de subventions. Nous avons gagné et le gouvernement en tire seul les bénéfices. Nous n’en profitons pas, le gouvernement si. Titan va acheter une entreprise de pneumatique Chinoise ou Indienne, payer les ouvriers moins d’1 euro par heure travaillée et livrer à la France tout les pneus dont elle aura besoin. Vous pouvez garder vos soient-disant travailleurs. Titan n’est pas intéressé par l’usine d’Amiens nord. Salutations,

mercredi 23 janvier 2013

Merci au lobby LGBT de nous avoir réveillés, il n'a pas fini de nous entendre

L'humeur de Pasquin est à lire : "Depuis une semaine nous lisons les posts et autres papiers qui remercient participants et organisateurs. Mais il y a tous ceux à qui nous n'avons pas dit merci, il serait dommage de clore le chapitre en les oubliant. Merci donc : Aux lobbies homosexuels militants, à la gauche en général et à nos loges préférées ; grâce à eux une immense chaîne d'action, de prières, de solidarité intergénérationnelle s'est mise en marche. Grâce à eux nous étions heureux et nombreux et heureux d'être nombreux, fiers de ce que nous sommes ; nous avons assumé notre style, notre foi, nos familles, nos diversités et nos gueules. Et on a adoré ça. Oui, quel renforcement du sentiment d'appartenance, quelle fierté et en même temps de quel sens de la responsabilité sociale nous nous sentons tous pleinement investis ! Nous savons qu'ensemble nous ne lâcherons rien. Merci. Merci au Président de la République : il a redonné espoir à tous les parents d'enfants porteurs de handicaps: on peut être sourd et aveugle et gouverner un pays. Merci à madame Taubira : elle a montré à tous nos adolescents en crise que l'on pouvait être de mauvaise foi, d'humeur de dogue, dans le déni de la réalité et pontifier comme ministre. Merci aussi au préfet de police : c'est toute une génération de cancres qui sourit. Ils ont repris le chemin de l'école légers ; ils savent maintenant que l'on peut faire une grande carrière dans la police sans savoir compter. Merci aux journalistes (de gauche) qui montrent à tous les élèves et étudiants studieux et appliqués mais inquiets pour leur avenir que l'on peut mettre n'importe quoi dans sa copie, ça n'empêche pas d'avoir un boulot. Merci à Bertrand Delanoë : c'est tout le monde agricole qui reprend espoir… 100 000 euros pour planter 20 hectares d'herbe ! C'est toute la profession qui applaudit. On va s'enrichir dans les chaumières! À ce prix-là les graines sont noires et viennent de chez Petrossian, le tracteur, lui, sort des ateliers Rolls-Royce. Monsieur l'maire, on est un million deux cent mille bouseux à être d'accord pour vous l'refaire vot'gazon ; à ce prix-là on va rentrer dans nos frais. Merci enfin au chiffre « 340 000 » : grâce à lui nous devenons une minorité. Nous serons enfin entendu ! Merci au chiffre 340 000 : nous nous sentons forts comme si nous étions un million deux cent mille! Merci au chiffre 340 000 : le nombre on s'en fout ; c'est à douze que le monde a été bouleversé. Et merci encore à vous tous…."

lundi 21 janvier 2013

«Dans les orphelinats, quand on demande aux enfants ce qu’ils veulent, ils répondent: ‘Un papa et une maman’»

Manif pour Tous. Nouvelles de France vous propose de voir ou de revoir le magnifique témoignage de Benoît Talleu, un jeune adopté vietnamien de 17 ans. Au nom de tous les adoptés de France, il a demandé dimanche 13 janvier dernier le retrait du projet de loi qui dénature le mariage et crée un droit à l’enfant : « J’en ai assez qu’on parle d’adoption, comme si les premiers concernés, ce n’était pas nous, les enfants adoptés ! »

vendredi 21 décembre 2012

Philippe Torreton ne vient plus au Conseil de Paris

Conseiller de Paris, élu du 9e sur la liste PS de Bertrand Delanoë, Philippe Torreton ne brille pas seulement par son absence au Conseil du 9e arrondissement. On ne le voit pas non plus au Conseil de Paris.
Le comédien, qui aurait élu domicile dans la Sarthe, avait déjà été épinglé pour cela – avec Christine Lagarde et Pierre Lellouche – dans un article du Monde daté de mai 2010. Depuis, cela ne s’est pas arrangé : sa dernière apparition au Conseil de Paris remonte toujours aux séances du 8 et 9 février 2010. Cet absentéisme fait évidemment problème : pour mémoire, un élu au Conseil de Paris touche 4 807,62 € bruts par mois, dont une indemnité de conseiller de Paris (1 214,2 €), une majoration (945,64 €) et une indemnité de conseiller général (2 647,79 €).

mercredi 12 décembre 2012

21/12 : vous croyez à la fin du monde ? Donnez vos biens à l'Eglise

L’Evêque du Diocèse de Punta Arenas (Chili), Mgr Bernardo Bastres Florence, a déclaré :
« Selon certaines rumeurs, un chinois ou un japonais construirait actuellement un bateau comme l’Arche de Noé. Si nombreux sont ceux qui croient que le monde finira le 21 décembre, nous, en tant qu’Eglise, nous n’avons aucun problème à ce que les gens nous fassent don de leurs biens et nous laissent leurs propriétés. Je vous promets qu’après le 21 décembre, nous prierons éternellement pour eux attendus que je suis sûr qu’après cette date nous serons encore vivants. Si ceux-ci veulent s’en aller loin d’ici, ils feront seulement un grand bien en donnant leurs propriété à l’Eglise ». « Cette histoire de la fin du monde n’a rien de sérieux. Je ne me crée pas de problèmes. J’ai déjà des obligations jusqu’à la fin de l’an prochain et si nous mourons, ce sera la volonté de Dieu ».

lundi 8 octobre 2012

La cigale et la fourmi

VERSION ALLEMANDE Une fourmi travaille dur tout l'été dans la canicule. Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver. La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue. Une fois l'hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie. La cigale grelottante de froid n'a ni nourriture ni abri, et meurt de froid. FIN. VERSION FRANCAISE La fourmi travaille dur tout l'été dans la canicule. Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver. La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l'été. Une fois l'hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie. La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d'être au chaud et bien nourrie tandis que les autres, moins chanceux comme elle, ont froid et faim. La télévision organise des émissions en direct qui montrent la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions. Les Français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d'autres vivent dans l'abondance. Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi. Les journalistes organisent des interviews, demandant pourquoi la fourmi est devenue riche sur le dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu'elle paie 'sa juste part'. La CGT, Le Parti Communiste, la Ligue Communiste Révolutionnaire, les Verts, le Modem, la Nouvelle Gauche, la Nouvelle Droite, le Juste Centre, organisent seat-in et manifestations devant la maison de la fourmi. Les fonctionnaires décident de faire une grève de solidarité de 59 minutes par jour pour une durée illimitée. Un philosophe à la mode écrit un livre démontrant les liens de la fourmi avec les tortionnaires d'Auschwitz. En réponse aux sondages, le gouvernement rédige une loi sur l'égalité économique et une loi (rétroactive à l'été) d'anti-discrimination. Les impôts de la fourmi sont augmentés et la fourmi reçoit aussi une amende pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide. La maison de la fourmi est préemptée par les autorités car la fourmi n'a pas assez d'argent pour payer son amende et ses impôts. La fourmi quitte la France pour s'installer en Suisse où elle contribue à la richesse économique. La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée. Elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi bien que le printemps soit encore loin. Des rassemblements d'artistes et d'écrivains de gauche se tiennent régulièrement dans la maison de la fourmi. Le chanteur Renaud compose la chanson 'Fourmi, barre-toi!'... L'ancienne maison de la fourmi, devenue logement social pour la cigale, se détériore car cette dernière n'a rien fait pour l'entretenir. Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens. Une commission d'enquête est mise en place, ce qui coûtera 10 millions d'euros. La cigale meurt d'une overdose. Libération et L'Humanité commentent l'échec du gouvernement à redresser sérieusement le problème des inégalités sociales. La maison est squattée par un gang de cafards immigrés. Les cafards organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté... Le gouvernement se félicite de la diversité multiculturelle de la France. (auteur anonyme)

dimanche 30 septembre 2012

Tour de magie!!!

Par la photographe yemenite Bouchra Almutawakel :

mardi 14 août 2012

l'histoire de Martine

La petite Martine déménage à la campagne et achète un âne à un vieux fermier pour 100 Euros. Le fermier doit livrer l'âne le lendemain, mais justement le lendemain : "- Désolé Martine, mais j'ai une mauvaise nouvelle : L'âne est mort. - Bien alors, rendez-moi mon argent. - Je ne peux pas je l'ai déjà tout dépensé... - OK alors, vous n'avez qu'à m'apporter l'âne. - Qu'est ce que tu vas faire avec un âne mort ? - Je vais le faire gagner à une tombola. - Tu ne peux pas faire tirer un âne mort comme lot ! - Certainement que je peux, je ne dirai à personne qu'il est mort." Dans sa situation, le fermier se dit qu'il ne peut pas vraiment refuser. Il amène donc l'âne à la petite Martine. Un mois plus tard, il revient voir Martine : "- Qu'est devenu mon âne mort ? - Je l'ai fait tirer au sort. J'ai vendu 500 billets à 2€ : ça m'a fait une recette de 1 000 Euros !! - Et personne ne s'est plaint ? - Seulement le gars qui a gagné mais je lui ai rendu ses 2 Euros et il n'a pas fait d'histoire !" Maintenant à vous de jouer ! • Que représente l'âne ? • Qel est le métier de Martine ? • A quoi sert la tombola ? Réponse : - L'âne est une créance qui peut se dévaloriser jusqu'à ne plus valoir grand-chose. - Martine est un structureur qui crée des produits adossés à un sous-jacent qui n'a plus de valeur. - La tombola permet de revendre un produit pourri à une multitude d'investisseurs ; on appele cela la dispersion ou la mutualisation du risque. On peut sûrement trouver d'autres interprétations à cette histoire. En tout cas, voilà un moyen sympathique et sans catastrophisme d'apprendre la finance à vos enfants ou à tous ceux qui s'intéressent à notre environnement économique et financier sans être pour autant spécialistes.

mercredi 8 août 2012

vendredi 3 août 2012

Lettre de Philippe Bouvard à François Hollande

"Je ne suis pas un héritier. Je n’ai jamais disposé d’un franc, puis d’un euro que je n’aie gagné à la salive de ma langue ou à l’encre de mon stylo. Je profite d’une aisance qu’il ne m’est possible de sauvegarder qu’en continuant à travailler – à 82 ans – dix heures par jour et 365 jours par an. J’ai élevé de mon mieux mes enfants. J’aide mes petits-enfants à poursuivre les études qui n’ont pas été à ma portée. J’ai toujours payé mes impôts sans un seul jour de retard et sans un mot de remerciement. J’ai financé des porte-avions que l’on ne m’a pas admis à visiter, des bâtiments officiels à l’inauguration desquels on a omis de me convier. Et ne voilà-t-il pas qu’un énarque, entretenu depuis sa majorité par les contribuables voudrait me faire honte de ce que je gagne avant de me déposséder de ce qui a échappé à la triple érosion du fisc, de l’inflation et des emplettes inutiles ! Je suis un créateur et un mainteneur d’emplois. Je fais vivre des proches dont certains m’accompagnent depuis plus de trente ans et que le candidat socialiste (puisque c’est de lui qu’il s’agit) projette implicitement de diriger vers les Assedic. Or, en quoi ai-je démérité ? Ai-je volé quelque chose à quelqu’un ? N’ai-je pas donné au fur et à mesure que je recevais, persuadé que la dépense constituait le plus efficace acte social ? J’ai perçu quelques heures supplémentaires, mais aucune subvention. Je n’ai touché d’autre argent public que la maigre solde d’un sous-officier durant mes quinze mois de service militaire. Je n’ai jamais bamboché aux frais d’une république qui examine à la loupe les additions de restaurants de ses dignitaires mais qui continue à les régler. Je n’ai jamais fréquenté de paradis fiscaux. On chercherait en vain la plus petite niche chez moi depuis que j’ai cessé d’avoir des chiens ! Une seule fois, je me suis délocalisé dans le cadre de la loi Pons à la coûteuse faveur d’un investissement hôtelier dans les Dom-Tom qui m’a fait perdre 100% de ma mise. A la distribution des bonus, des stocks options et des dividendes, j’ai toujours été oublié. Mon casier judiciaire est vierge. Mon courage est intact. Je ne suis pas un damné de la terre. Mais je ne suis pas non plus un profiteur ou un esclavagiste. Je ne suis protégé de personne, sauf du public auquel je dois la longueur de mon parcours. J’ai mes opinions mais je n’ai jamais adhéré qu’au parti des amoureux de la France. J’ai versé à la collectivité davantage que je n’en ai reçu : pas un jour de chômage et une seule nuit d’hospitalisation en six décennies. Je me situe sans honte mais sans fierté excessive dans cette classe moyenne qu’on souhaite faire disparaître en nivelant notre société par le bas. Je refuse autant d’être culpabilisé par un politicien (qui voudrait que l’on prenne son inexpérience pour de la normalité) que la France accorde sa confiance à un homme que l’Europe prive de la sienne et qui, bien qu’ambitionnant de devenir le gardien de la constitution ne paraît pas s’être préoccupé de la constitutionnalité de ses propositions. Quant à moi, j’aurais nourri mes enfants, bâti des maisons, planté des arbres. Mission accomplie". Philippe Bouvard