mercredi 28 juillet 2010

Un policier : "Il faut arrêter de verbaliser le citoyen lambda et s'attaquer aux caïds"

Un policier de la BAC témoigne. Terrible :

"Nos collègues de Grenoble ont leur nom et prénom tagués sur les murs du quartier de la Villeneuve. Et la seule réponse du ministère, c'est de les mettre au repos ou de les muter. Je suis dans la BAC depuis 10 ans. Aujourd'hui, je suis écoeuré. Une fois encore, on se couche devant les caïds. On nous a donné l'ordre de ne plus patrouiller en civil, de remettre nos uniformes pour ne pas être identifiés comme un flic de la BAC. C'est désastreux pour l'image. Les petits caïds se disent dans leur tête que les flics ont peur, qu'ils reculent. Parmi les policiers exfiltrés, il y a un major à deux mois de la retraite avec 15 ans de BAC derrière lui. C'est la honte."

"On se fout de la gueule des flics, on nous prend pour de la chair à canon. Quand on pense que Sarko avait promis de karcheriser les cités ! La hiérarchie fait tout pour minimiser la gravité de la situation. Personne ne sait ce qu'est devenu l'agent de sécurité qui a failli prendre une balle. C'est l'omerta. Heureusement, l'info circule entre nous, via les portables."

"Mon métier, c'est de protéger les biens et les personnes. Pas de me faire tirer comme un lapin par un crevard de cité. Notre véhicule affiche plus de 100.000 kilomètres au compteur, à l'intérieur, le chauffage est bloqué. Voilà l'état de la police aujourd'hui, en tout cas de la sécurité publique, dont je fais partie. Rien ne fonctionne normalement, ni les voitures, ni les ordinateurs. Certains ont des gilets pare-balles périmés."

"J'entends certains dire il faut envoyer l'armée. Qu'on nous laisse agir, et ça ira très vite. Ce n'est pas une vingtaine de petits caïds qui vont faire la loi. Ces derniers jours, avec les renforts qui ont débarqué, les types se tiennent à carreau. Hormis quelques marioles qu'il faut savoir calmer. Hier, on est tombé sur un crevard de ce genre. Le type était au téléphone quand on s'est approché pour le contrôler. Je m'adresse à lui en le vouvoyant pour lui demander de mettre fin à sa conversation téléphonique, il me répond en me tutoyant : "Tu es qui toi pour me demander de m'arrêter de téléphoner. Personne ne me contrôle ici." Il a pris direct deux pièces de cinq francs (des gifles). Après, il nous disait : "Bonjour, merci et au revoir." Bien sûr que je me mets hors clous en agissant ainsi. Mais pourquoi devrait-on baisser la tête ? Si tous les flics agissaient ainsi, les problèmes seraient vite réglés. Pour moi, ça, ce n'est pas une bavure, c'est une démarche citoyenne. Il faut arrêter de verbaliser le citoyen lambda et s'attaquer aux caïds, aux dealers, aux braqueurs. Quand un jeune de 20 ans roule dans une X6 qui coûte 120.000 euros et qu'il ne travaille pas, c'est à lui qu'il faut confisquer la voiture sur le bord de la route."

"Il faut que la population sache que les policiers n'ont pas peur d'entrer dans les cités. Si nous n'y allons pas, c'est que nous avons ordre de ne pas y aller. Aujourd'hui, la hantise des autorités, c'est la bavure, l'émeute, l'embrasement. Mais à force de reculer, de renoncer, on arrive à des situations comme aujourd'hui. Un jour, on se réveille, c'est trop tard, c'est l'effet boomerang. Je ne crois pas que les conseillers de Sarko lui disent la vérité sur ce qui se passe. Il faudrait que tous ces délégués à la sécurité, préfets ou autres viennent tourner une nuit avec la BAC pour voir l'étendue des dégâts. On dit ici qu'un flic du Raid a eu dans la jumelle de son fusil un voyou perché sur un toit avec un lance-roquettes. Et qu'il n'aurait pas reçu l'ordre de tirer. Si j'avais été à sa place, j'aurais appuyé sur la détente. Et cela ne m'aurait pas empêché d'aller manger une pizza après. Est-ce qu'on attend qu'il pulvérise un fourgon de flic ?"

"Les flics vont se mettre à tirer. S'ils ne l'ont pas encore fait, c'est parce que la peur de perdre leur boulot est plus forte. Mais les flics en ont ras le bol. Après 15 ans de police, sans le moindre problème, je me suis retrouvé du jour au lendemain mis en garde à vue, perquisitionné à mon domicile parce qu'un crevard de cité, multirécidiviste, m'avait accusé de l'avoir agressé. Ce qui était faux. Mon service de nuit à peine terminé, je me suis retrouvé en garde à vue, puis mis en examen par le doyen des juges d'instruction. Pourtant, je suis un des flics les plus décorés de ma génération. Le doyen en question qui n'avait jamais mis les pieds dans un commissariat, ni même dans une voiture de flic m'expliquait comment il fallait que j'intervienne sur la voie publique. J'ai été suspendu durant neuf mois, privé de salaire. Je vivais avec 300 euros par mois. Si je ne suis pas mis une bastos dans la tête, c'est parce que mes proches m'ont soutenu. Au bout du compte, j'ai été relaxé par le tribunal. La parole d'un flic aujourd'hui ne vaut rien. Ni devant un jeune de cité, ni devant un juge, ni devant un élu. Le flic est un sous-citoyen."

dimanche 25 juillet 2010

« Notre Père », la prière des disciples

Vous connaissez sûrement cette prière que Jésus enseigne à ces diciples : Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié ... etc. ?
Très bel exemple que Jésus donne pour apprendre à ces diciples à prier.

Hélas, trop hélas, comme bien d'autres paroles de Jésus, elle a été détournée pour devenir une prière rituelle, que tout religieux répète à la messe sans la comprendre ni même l'entendre... Parfois elle est répétée neuf fois, comme un rite magique sencé exaucer les souhaits .. ! Ironie absurde quand on pense qu'il s'agit de s'adresser au Dieu qui peut tout, et que les gens mettent leur espoirs en quelques mots, comme s'ils avaient une valeur magique ? des mots qui pronnoncés sans vie n'ont plus aucun sens, ce sont des mots qui sont comme une envellope belle mais vide, des mots jolis mais qui sonnent creux, à l'image des belles cathédrales à la splendeur écrasante mais vides de vie, de chaleur et de sens ...

Peut-être êtes-vous de ceux là qui balbutie ces paroles de mémoire sans même vous souvenir qu'elle s'adresse au Dieu de toute éternité ? Savez-vous que lorsque vous priez, vous PARLEZ à Dieu ? Imaginiez-vous qu'il puisse vous entendre, et peut-être vous répondre ?

Il pourrait très bien s'ensuivre ce dialogue, certe fictif mais oh combien vrai, écrit par un inconnu qui a très bien compris ce que doit être le sens profond d'une prière ...

HOMME : "Notre Père qui es aux cieux."
DIEU : Oui... Me voici...
HOMME : S'il vous plait, ne m'interrompez pas...je prie !
DIEU : Mais, tu m'as appelé... !
H : Appelé ? Je n'ai appelé personne. Je prie... "Notre Père qui es aux cieux..."
D : Ah !!! C'est encore toi ?
H : Comment ?
D : Tu m'as appelé ! Tu as dit : "Notre Père qui es aux cieux".
H : Je n'ai pas voulu appeler. Je prie. Je dis le Notre Père tous les jours, je me sens bien de le faire. C'est comme accomplir un devoir. Et je ne me sens pas bien si je ne le fais pas.
D : Mais comment peux-tu dire Notre Père, sans penser que tous sont tes frères ? Comment peux-tu dire "Qui es aux cieux" si tu ne sais pas que le ciel c'est la paix, que le ciel c'est l'amour pour tous ?
H : C'est que réellement je n'y avais pas pensé.
D : Mais... Continue ta prière.

H : "Que ton Nom soit sanctifié..."
D : Attends un peu ! Que veux-tu dire par là ?
H : Je veux dire... Je veux dire... ce que ça veut dire, comment puis-je le savoir ? C'est simplement une partie de la prière !
D : "Sanctifié" veut dire reconnu comme vrai père, qui donne vie à tout être, qui est digne de respect, saint, sacré..., qui met toute sa confiance en moi et non dans les compagnies d'assurance du monde.
H : Maintenant, je comprends. Mais je n'avais pas pensé au sens du mot SANCTIFIE !

H : "Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel..."
D : Est-ce que tu parles sérieusement ?
H : Bien sur ! Pourquoi pas ?
D : Et que fais-tu pour que cela se fasse ?
H : Comment, qu'est-ce que je fais ? Rien ! C'est une partie de la prière... Mais, à propos, ce serait bien que tu aies un peu le contrôle de ce qui arrive au ciel et sur la terre aussi.
D : Est-ce que j'ai un peu le contrôle de ta vie ?
H : Eh bien... je vais à l'église !
D : Ce n'est pas cela que je demande ! Et la façon dont tu traites tes frères humains, la façon dont tu dépenses ton argent, le temps que tu accordes à ta télévision, à Internet et le peu de temps que tu me consacres ?
H : S'il te plait, arrête tes critiques !
D : Excuse-moi. Je pensais que tu me demandais que ma volonté s'accomplisse. Si cela devait se faire... que faire avec ceux qui prient et acceptent ma volonté, le froid, la chaleur, la pluie, la nature, la communauté...
H : C'est vrai, tu as raison. Je n'accepte pas ta volonté, puisque je me plains de tout: si tu envois la pluie, je veuxle soleil, si j'ai le soleil, je me plains de la chaleur; s'il fait froid, je continue de me plaindre ; je demande la santé, et je n'en prends pas soin, je me nourris mal, je mange peu ou je mange trop...
D : C'est bien de le reconnaître. On va travailler ensemble, toi et moi. On va avoir des victoires et des défaites. J'aime ta nouvelle attitude.

H : Écoute, Seigneur... Il faut que je finisse maintenant. Cette prière prend beaucoup plus de temps que d'habitude.. Je continue : "Donne-nous notre pain de ce jour..."
D : Arrête ! Me demandes-tu du pain matériel ? L'homme ne vit pas de pain seulement, il vit aussi de Ma Parole. Quand tu me demandes du pain, souviens-toi de tous ceux qui n'en ont pas. Tu peux me demander ce que tu veux, considère-moi comme un Père aimant ! Maintenant, je m'intéresse à la suite de ta prière...

H : "Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé..."
D : et le frère (ou la sœur) que tu méprises ?
H : Seigneur ! Il m'a trop critiqué, et ce n'était pas vrai. Maintenant, je n'arrive plus à lui pardonner. J'ai besoin de me venger...
D : Mais... que veux-tu dire alors dans ta prière. Tu m'as appelé et je suis là. Je désire que tu sortes d'ici transformé.J'aimerais que tu sois honnête. Mais ce n'est pas bon de porter le poids de la colère dans ton cœur. Tu comprends ?
H : Je comprends que je me sentirais mieux si je pouvais me venger...
D : Non ! Tu vas te sentir moins bien. La vengeance n'est pas si bonne qu'elle le paraît. Pense à la tristesse que tu vas provoquer, pense à ta tristesse actuelle. Je peux changer tout pour toi. II suffit que tu le désires vraiment..
H : Tu peux ? Et comment ?
D : Pardonne à ton frère; et tu pourras goûter à mon pardon. Tu seras soulagé...
H : Mais, Seigneur ! J'en suis incapable.
D : Alors, ne dis pas cette prière... !
H : Tu as raison ! Je voulais simplement me venger, mais ce que je veux vraiment c'est la paix ! Alors, ça va, je pardonne à tout le monde mais viens à mon aide ! Montre-moi le chemin à suivre.
D : Ce que tu demandes est merveilleux ! Je suis heureux avec toi... Et toi, comment te sens-tu maintenant ?
H : Bien, vraiment bien ! A vrai dire, je ne m'étais jamais senti aussi bien... Cela fait du bien de parler avec Dieu...
D : Maintenant, finissons la prière. Je continue...

H : "Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre nous du mal..."
D : Excellent ! Je vais le faire, mais ne te mets pas dans des situations où tu peux être tenté.
H : Et maintenant, que veux-tu dire par là ?
D : Cesse de marcher en compagnie de personnes qui conduisent à participer à des affaires sales, cachées... Abandonne la méchanceté, la haine. Tout cela conduit vers des chemins trompeurs... N'utilises-tu pas cela comme des sorties de secours...
H : Je ne te comprends pas !
D : Bien sûr que tu comprends ! Tu as fait cela plusieurs fois avec moi. Tu prends des chemins erronés et puis tu cries au secours.
H : J'en suis honteux, Seigneur, pardonne-moi !
D : Evidemment, je te pardonne ! Je pardonne toujours à celui qui est disposé à pardonner aussi. Mais quand tu m'appelleras de nouveau, souviens-toi de notre conversation, pense aux paroles que tu me dis ! Finis ta prière maintenant.

H : Finir ? Ah, oui, "AMEN" !
D : et que veut dire.. "Amen" ?
H : Je ne sais pas. C'est la fin de la prière !
D : Tu diras AMEN quand tu acceptes ce que je veux, quand tu es en accord avec ma volonté, quand tu suis mes commandements, car AMEN veut dire AINSI SOIT-IL: d'accord avec ce que l'on vient de dire...
H : Merci, Seigneur de m'apprendre cette prière, et maintenant, merci aussi de m'en donner l'explication...
D : J'aime tous mes enfants, et je préfère ceux qui veulent sortir de l'erreur, qui veulent se libérer du péché. Je te bénis ! Reste dans ma paix !
H : Merci, Seigneur ! Je suis heureux de savoir que tu es mon AMI.

Et toi ami lecteur, Dieu est-il ton AMI ? il peut le devenir si seulement tu voulais bien l'accepter dans ta vie...

What BP could have bought with all the money they lost

http://www.visualeconomics.com/wp-content/uploads/2010/07/what-bp-could-buy.jpg

dimanche 4 juillet 2010

Notre nouveau Roi Soleil

Quand la presse allemande épingle le couple Sarkozy-Bruni :

"je lis la liste que le Bild propose à ses lecteurs, pour leur donner une petite idée du quotidien du président de notre République française (liberté, égalité, fraternité).

Voici la liste:

Dans les 300 m2 de l'appart privé du président, des fleurs fraîches toute l'année. Coût annuel : 280 000 euros.

Pour ses déplacements privés, Sarkozy est accompagné par un avion vide. En cas d'urgence, il peut ainsi retourner immédiatement à Paris.

Le couple dispose de 61 véhicules officiels, deux Airbus et 6 Falcons (le dernier est affectueusement surnommé Carla, du nom, précise le Bild, de la 3ème épouse - "le Maître de l'Etat français a forcément plusieurs épouses - successives, naturellement", rigole le tabloïd allemand).

1 millions d'euros par an pour les boissons.

Il a près de 1.000 employés (deux fois plus que la Reine d'Angleterre).

87 cuisiniers, parmi les 1000 employés. Et en plus, M. et Mme Sarkozy peuvent commander à toute heure du jour et de la nuit. Le Chef de cuisine a le libre accès à la cave de l'Élysée, et le déjeuner leur est servi (le soir, Carla et Nicolas communient avec le peuple, mettent et débarrassent la table, font chauffer la soupe ?).

"Indignation? Protestation?" s'interroge facétieusement le Bild. "Point du tout. En France, c'est un point d'honneur: le chef d'Etat incarne la gloire de la Nation. Il est le successeur des rois".

samedi 3 juillet 2010

Question écrite au gouvernement de monsieur Louis Guédon

Question écrite au gouvernement de monsieur Louis Guédon, député UMP de Vendée :

"M. Louis Guédon attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur le bilan 2008 des atteintes aux lieux de culte. D'après les chiffres communiqués par le ministère de l'intérieur, on compte pour cette seule année, 6 atteintes aux sites israéliens, 13 atteintes aux sites musulmans et266 atteintes aux sites chrétiens.

Si l'on ne peut qu'approuver que chaque dégradation de sites israéliens ou musulmans trouvent un large écho dans la presse, on ne peut que regretter le silence médiatique et institutionnel entourant les si nombreuses dégradations de sites chrétiens. Il lui demande quelles mesures il entend prendre pour protéger ces lieux chrétiens particulièrement visés par les dégradations, le vandalisme et les pillages de toute nature".

On attend la réponse...

jeudi 1 juillet 2010

Bon plan




Elle propose des billets pour les plus grands concerts, spectacles, pièces de théatre, opéras, festivals… de toute activités culturelles en général, aux prix les plus bas (entre -50% et -75%) et au dernier moment : 2 Heures Avant le début de l ‘événement.

Tous les soirs, le guichet online ouvre à 18h et révèle les bon-plans culturels du soir (ouverture également à 13h le week-end pour les matinées) et permet d’acheter ses places de spectacle pour le soir-même, à des prix très discount.