mardi 27 décembre 2011

Reportage sur les camps de travail nord-coréens

L'équipe de Vice et plus particulièrement l'un de ses fondateurs, Shane Smith accompagné d'un cameraman, se sont rendus dans plusieurs endroits de Sibérie, à la rencontre d'ouvriers Nord-Coréens. Certains travailleurs de Corée du Nord ont été envoyés au fin fond des forêts Russe pour y abattre et couper des arbres. Cela dans le but de ramener de l'argent à leur pays, qui est l'une des dictatures les plus importantes de notre siècle. Shane fera également la rencontre de divers personnages plutôt amusants comme le sacré "Billy the Fish" ou encore l’abruti d'adolescent ivre à la vodka durant le voyage en transsibérien...


vendredi 16 décembre 2011

Jean-Louis Murat dénonce l'hypocrisie des artistes

Extraits d'un entretien donné par le chanteur Jean-Louis Murat au Point :

"Vous vous tenez en marge du système. Pourquoi refuser de participer aux opérations caritatives, comme Les Enfoirés ?

Je trouve ce système dégoûtant. Les jolis coeurs, les plus-généreux-que-moi-tu-meurs, je n'y crois pas du tout. Tous ces artistes sont des monstres d'égoïsme. La vraie générosité, elle est silencieuse. Tu fais, mais tu fermes ta gueule. Ça ne doit pas devenir un élément de promotion.

Les artistes qui y participent n'ont aucune volonté d'aider une cause, selon vous ?

Non, ils font de la promo. N'importe quelle maison de disque te dira que la meilleure émission de variétés, c'est "Les Enfoirés", et qu'il serait bien d'y être. Tout est dit. [...] Moi, toutes ces qualités-là, l'altruisme, le machin, je m'en bats les c... Ces hommes de gauche patentés, je connais leur mode de fonctionnement. Le plus grand des jolis coeurs, Renaud, je l'ai vu faire un truc qui te conduit normalement en prison. Il est devenu mon ennemi de base, même si on ne tire pas sur une ambulance. J'ai vu aussi des hérauts de la gauche jouer au poker une petite nana perdue, une nana de 16 ou 17 ans. "Elle est pour toi ou elle est pour moi ?" Je les ai vus faire ça, ces mecs qui hurlent à la mocheté du monde dès qu'un chien se fait écraser. Dans le business, c'est pire. C'est un milieu où il faut se taire. Ils ne peuvent pas me supporter, je le leur rends bien. Je n'ai pas d'amis là-dedans. [...]

Vous dénoncez aussi l'engagement politique des artistes.

C'est le triomphe de l'hypocrisie. Les chanteurs se mettent toujours du côté du manche. La vie d'artiste est beaucoup plus confortable si tu es vaguement contre. Ils essaient de se placer sous une sorte de lumière marxiste. Ils disent : Je suis un rebelle, je suis socialiste. Tous les cons font ça.

Tous ne sont pas de gauche !

Non. Tu peux aussi faire une carrière de lèche-cul à la Souchon. C'est le plus grand stratège de la chanson française. Il est passé de Pompidou à Sarkozy sans broncher. C'est un centriste, si on veut. Souchon, c'est le Lecanuet de la chanson, ou alors, pour être plus moderne, c'est le Bayrou de la chanson. Un exemple à suivre si on veut vendre des disques.

Vous ne vous reconnaissez dans aucun parti ?

Je n'ai jamais été de gauche une seule minute dans ma vie, mais je n'ai jamais été de droite non plus. L'engagement, c'est différent, c'est le pont plus loin. Si tu t'engages, tu dois faire abstraction du fait de savoir si tu es de droite ou de gauche. Ou alors il faut faire de la politique comme Flaubert, c'est-à-dire déceler la connerie, sortir le détecteur. C'est un spectacle tellement ridicule qu'il faut jeter un regard neuf dessus. On aurait besoin de Blake Edwards pour mettre en scène la clownerie de l'accord passé ces derniers jours entre les Verts et le PS, par exemple !

L'artiste n'a rien à dire politiquement ?

Mais quelle est la valeur de l'artiste dans la société ? Qu'est-ce que c'est que ces petits chanteurs de variétés qui font des trucs à la con de trois minutes avant de disparaître, et qui d'un seul coup ont des consciences de Prix Nobel de la paix ? Ça n'est pas sérieux.

Vous faites malgré tout des choix politiques, comme tout le monde...

Idéologiquement, j'aime beaucoup Léon Bloy, Bernanos. Ils ont une façon de penser dans laquelle je me retrouve. Ce sont des pré-communistes, des pro-chrétiens. Si je doute de quelque chose, il suffit de quelques pages de Bernanos, ça me remet à cheval ! Mais ce n'est pas tellement de la politique, c'est plutôt une façon d'envisager la vie et l'individu. [...]

Pourtant, j'ai eu des moments très spectaculaires. Le lundi qui suit la défaite de Jospin en avril 2002, par exemple, je suis en concert à la Cigale. J'attaque par une blague où je dis : 80 ans de communisme, 80 millions de morts, on est bien débarrassé ! Silence de cathédrale dans la salle. Le public ne supporte pas ce genre de truc ! En fait, j'aime beaucoup déclencher le rire jaune, j'aime bien aller à la limite. Il faut être créatif."

vendredi 7 octobre 2011

vendredi 23 septembre 2011

RSA Animate - Changing Education Paradigms

Bonjour,

Pour ceux qui se sont toujours inquiétés de l'éducation des enfants, la
vidéo suivante donne un point de vue intéressant

mercredi 21 septembre 2011

On vit une époque formidable

Le "week-end d'intégration" de la célèbre école a tourné à l'orgie avec toutes les déviances imaginables.

Parmi elles on retrouve la désormais habituelle cathophobie avec ces étudiantes déguisées en religieuses, ces hommes en clercs. Bien sûr, on peut se moquer de la religion catholique, pas des autres!

Et la soirée à grands renforts d'alcool et autres produits grisants, a tourné à l'indicible. Parmi toutes les photos circulant sur le net, celle-ci semble la plus présentable en vous faisant grâce des photos où l'on voit se vautrer dans l'indécence et l'obscénité les étudiant(e)s sus-cités. Et on trouve encore des hommes qui s'inquiètent pour une peluche en forme de chat malmené pendant cette "activité" encadrée (!) ...

jeudi 25 août 2011

La France vue par les touristes chinois

Dans le reportage « Tourisme : la vague chinoise » de l’émission « Sept à Huit » (TF1) de dimanche 21 août, la guide d’un groupe de touristes chinois explique très sérieusement à ses compatriotes dans le car que

« les Français, ils travaillent au printemps. L’été, ils partent en vacances, l’automne, ils font la grève et l’hiver, ils sont à nouveau en vacances pour fêter Noël. Cette fois, on a de la chance, il n’y a pas de grève ».

Nos touristes sont logés à l’hôtel à Roissy-en-France alors qu’ils ne restent que deux jours sur Paris. Voici pourquoi :

« Nous pensons que Paris est une ville dangereuse le soir. Une fois, nous avions pris un hôtel dans le XVIIIe arrondissement mais vous savez, les Chinois ont peur des noirs, ils ne se sentent pas en sécurité. »

800 000 touristes chinois « visitent » chaque année la France. Ils pourraient être 4 millions par an à partir de 2020.

Source : sept à huit

Les plus belles planques de la République

"Un diplôme d’infirmière permet rarement de décrocher une sinécure. Sauf, bien sûr, quand on est une militante politique dévouée comme Isabelle Deleu. Cette femme dynamique de 48 ans [...] a été bombardée par décret, en avril dernier, «contrôleuse générale économique et financière de première classe», l’un des postes les plus convoités de la haute fonction publique, attribué à vie, et rémunéré 8 000 euros par mois. Il est vrai que cette militante RPR depuis 1983 avait depuis longtemps abandonné sa blouse blanche et ses seringues pour être nommée chargée de mission auprès de Nicolas Sarkozy, alors secrétaire national à la jeunesse du parti. [...] Son agenda est aujourd’hui nettement moins chargé : début juillet, elle ne s’était toujours pas installée dans son nouveau bureau et le standard indiquait ignorer sa date d’arrivée. [...]

Ainsi, en dépit de l’avis défavorable émis le 10 janvier par une commission d’aptitude, Dominique Tiberi, le fils de l’ancien maire de ¬Paris, a été catapulté contrôleur général économique et financier, comme notre infirmière. [...] Agacé par de fréquentes dérives, Didier Migaud, le président de la Cour des comptes, n’a pas hésité à écrire à François Fillon, il y a quelques mois, pour s’interroger sur la réalité du travail fourni par deux inspecteurs généraux de l’Education nationale nommés au tour extérieur. En dix-huit ans, Jean Germain, actuel maire PS de Tours, n’a pondu que dix courtes lettres manuscrites et un mince rapport.

Quant à l’élu UMP guyanais Léon Bertrand, ex-ministre du Tourisme sous la présidence Chirac, il a attendu dix-huit mois pour se rendre à une réunion de travail de son corps d’inspection, en 2009. [...] Benoît Parayre, titulaire d’un Deug de philosophie, a ainsi été nommé, en décembre dernier, inspecteur général de l’administration du développement durable. Fidèle collaborateur de Jean-Louis Borloo, dont il était le conseiller presse depuis 2005, il a pu profiter à plein du départ du gouvernement de son patron. [...] Roger Karoutchi, ex-secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement, [...] s’est vu offrir le poste d’ambassadeur auprès de l’OCDE. [...] Xavier Darcos [...] a [pris] la présidence de l’Institut de France, la nouvelle vitrine internationale tricolore lancée au début du mois de janvier. Ainsi, Fadela Amera, qui s’était vu proposer à sa sortie du gouvernement un poste d’ambassadrice auprès de l’Union pour la Méditerranée [...] a préféré se faire nommer par décret inspectrice générale des Affaires sociales.

[...] Le Conseil d’analyse de la société, l’un des innombrables organismes publics consultatifs, a ainsi été créé sur mesure en 2004 pour son président, l’ex-ministre de l’Education Luc Ferry. [...] l’ancien ministre de la Santé, Jean-François Mattéi, coupable d’avoir mal géré la canicule de l’été 2003 [a été nommé] au Conseil d’Etat, en service extraordinaire. [...] Gilles Dufeigneux, l’ex-chef adjoint de cabinet de François Fillon à Matignon [...] a été propulsé délégué interministériel aux grands événements sportifs. [...] Frédéric Jugnet, président du club de basket de Sablé-sur-Sarthe, ville dont le Premier ministre a longtemps été maire [...] est entré à l’inspection générale de la Jeunesse et des Sports, où il gagne 6 000 euros net par mois."

Source : capital

lundi 18 juillet 2011

Les Chevaliers du Zodiaque :L'Audition

Vous aimez rire, vous aimez les Chevaliers du Zodiaque, et vous n'avez pas le temps de regarder une centaine d'épisodes ? CDZA est fait pour vous !

http://cdz-serie-abregee.over-blog.com/



mardi 5 juillet 2011

L'origine de Pikachu


On connait tous Pikachu, l'espèce de petit animal électrique issus de l'esprit fou de Japonais. Ce petit Pokemon. Savez-vous que son père n'est en fait que le Dieu de la foudre ? ZEUS ! Ou Jupiter pour d'autres...

lundi 16 mai 2011

reconstitution de l'affaire Dominique strauss Kahn vu par les Taiwanais

http://tw.nextmedia.com/animation/index/menusecid/1/video_artid/33390797/video_issueid/20110516/parnum/1/qtynum/1/baseissueid/20110516

« Dominique Strauss Kahn se tape une femme de ménage: enfin un vrai homme de gauche! »
« Dominique Strauss Khan vient d'annoncer sa candidature aux préliminaires socialistes ».

RT @renoo : Clinton c'était le cigare, #DSK c'est plutôt la pipe apparemment. #fmi #Strauss-Kahn

RT @touelv : Strauss et paillettes pour le festival de Kahn. #DSK

RT @reymondin : Après audition, #dsk aurait confondu primaires et préliminaires.

RT @Freud_is_alive: #DSK En résumé, soit nous avons affaire à des comploteurs, soit à un con peloteur.

RT @PE_DENES : Après le président bling bling, le président gang bang ! #DSK

RT @Ruuuuss : #2012 : Slogan de campagne de #DSK : J'la force tranquille !

RT @Lubogwegwe: C’est injuste ce qui arrive à #DSK : Ségolène Royal a violé François Hollande pendant des années, elle a quand même pu se présenter !

RT @John_iBoy: #AnneSinclair a déclaré qu’elle et #DSK s’aimaient encore « comme au premier jour ». Comme il a dû être pourri, leur premier jour!!!!
RT @Lemessin: Berlusconi ne comprend pas : la femme de chambre n’était même pas mineure, et elle était seule ! #DSK #DSKgate !

RT @iammundele: Le slogan de #DSK pour la présidentielle 2012 : « Yes we Kahn ! »

RT @photopyrros: En ce moment c’est le festival de Kahn #DSK

RT @maximeparis: La politique est une vraie Porscherie. #DSK
RT @Darkdiox76: La différence entre #DSK et #Sarko? 5 ou 6 cm, mais on sait pas où.

RT @frouakalay: @CamilleALG J’arrive toujours pas avaler cette histoire de fellation… #DSK

RT @maxime: Aucun témoignage prévu de la femme de ménage : son corps a été immédiatement immergé selon les rites mexicains. #DSK
RT @AntVinot: « Coucou, tu veux voir mon plan de rigueur? » #DSK

RT @beatlemaniaque: DSK : c’est con d’avoir un costume à ce prix et de se balader à poil #fb

RT @maximeparis: Les érections de #dsk risquent de faire chuter les bourses du monde entier #MBslam

RT @SophiaAram: C’était pas la formule « all inclusive » du Sofitel ? #dsk

RT @terminalose: Ne joue point trop avec tes burnes si tu vises les urnes (vieux dicton ) #DSK

RT @jeremyquentel: « Pour des rencontres coquines près de chez toi, envoi D S K au 82600″ #DSK

RT @KayvinLami: si l’affaire #DSK c’est un coup monté…ben il est bien monté alors, et sur la femme de ménage !

RT @Atenzap: L’éjac la plus puissante, depuis NY elle éclabousse la france #DSK

RT @Elkhir: @DSK a joué avec ces burnes, maintenant la femme de ménage va jouer avec sa bourse !

RT @manu_spin: #DSK, le coup « bien monté » ?

RT @droledegauche: #DSK : J’en tire les conclusions qui s’imposent en me retirant définitivement de cette femme de chambre.


http://www.rtl.fr/emission/laurent-gerra/ecouter/la-chronique-du-16-mai-2011-7686756601

samedi 14 mai 2011

Mariage de Kate et William remake de cendrillon



(Image de Disney retouché par rapport à l'original)

mercredi 23 février 2011

jeudi 17 février 2011

France : Sortie au cinéma du film « Qui a envie d'être aimé ? »

ROME, Mercredi 9 février 2011 (ZENIT.org) - Grand producteur de télévision, Thierry Bizot raconte sa conversion dans le best-seller, Catholique anonyme. Aujourd'hui sort en salles Qui a envie d'être aimé ? une adaptation au cinéma par Anne Giafferi, son épouse. C'est « l'un des meilleurs films français du moment » selon Le Point, « un subtil premier film sur la foi » pour 20 Minutes. Famille Chrétienne parle d'un film « atypique » qui touchera les lecteurs du livre dont il est tiré, « mais peut-être encore plus les autres ». Jean-Baptiste Maillard a rencontré Thierry Bizot et l'a interviewé pour Zenit.

J.-B. Maillard : Comment vous-êtes vous converti ?

Thierry Bizot : Je me suis converti très progressivement, à mon insu mais tout en douceur. Un jour mon fils a eu un mauvais bulletin, je suis allé voir son professeur pour lui demander conseil, et il m'a dit « vous êtes de grande de taille, impressionnant, bien établi... peut-être devriez-vous faire part à votre fils de vos propres doutes ». Cette parole m'a touché en plein cœur. J'étais en apparence sûr de moi, mais à l'intérieur, c'était tout le contraire, comme si je jouais un rôle, et mon fils s'en apercevait peut-être.

Quelque temps plus tard, j'ai reçu une invitation de ce professeur avec un petit mot « en souvenir d'une longue conversation ». Il s'agissait d'un parcours catéchétique ! Ne voulant pas vexer ce professeur envers qui je me sentais redevable, j'ai accepté son invitation. Je m'y suis rendu avec des pieds de plomb, sans ma femme.

Ma première impression fut de me dire : « Ces gens sont des pauvres types, ils n'ont rien d'autre d'intéressant dans leur vie ». Mais j'ai continué à suivre ces cours par intérêt intellectuel, comme des « cours de philo » du soir. Je pensais aussi pouvoir leur apporter quelque chose... Il m'a fallu deux mois pour me rendre compte que moi aussi, j'avais un bras cassé. Je ne vivais rien d'autre de mieux. Au contraire, j'étais plein de vanité, d'orgueil et d'arrogance. A la messe, on entend « dis seulement une parole et je serai guéri », de même ce professeur avait dit quelque chose et j'ai commencé à guérir.

Que s'est-il passé ensuite ?

A la fin de ce parcours de catéchèse, rien de plus ne s'était produit. Je l'ai vécu comme une sorte de « stage de récupération de points » du permis de conduire appliqué au spirituel ! C'était un « truc marrant » que je pouvais raconter dans les dîners en ville et je l'ai laissé dans un coin de ma tête. Un jour, dans un de ces dîners, un de mes amis, athée, se met à parler de Dieu. Je veux lui raconter ma petite histoire. Soudain, elle sort de ma bouche avec une grande émotion et une grande force. Cela avait travaillé, mûri en moi, pour prendre une place primordiale, que je ne soupçonnais même pas !

A partir de ce moment, j'ai commencé à raconter cette expérience dans les dîners, mais comme un témoignage. Les gens étaient si intéressés que ma femme m'a suggéré de la mettre par écrit pour en faire un livre, et mon éditeur m'a fait part de son enthousiasme à cette idée. Pourtant je n'étais pas encore capable de dire que j'avais la foi. Mais plus je témoignais, plus je la sentais en moi.

Quelle a été votre découverte majeure ?

Je me suis rendu compte de ma faiblesse, de ma petitesse, du non-contrôle de ma vie, le tout associé à une énorme force, paradoxale : être un enfant de Dieu, comme un petit bout de Dieu.

Qu'est-ce qui a depuis changé dans votre vie ?

Je suis beaucoup plus serein, beaucoup moins angoissé par la vie. Se sentir aimé par Jésus, ça règle pas mal de problèmes ! Récemment quelqu'un m'a dit « Personne ne comprend que Dieu vous nous sauver ». C'est vrai qu'un Dieu qui s'est fait homme, crucifié comme un voleur de poules, c'est presque étrange. Pourtant l'amour de Dieu est là.

Nous ne pouvons jamais totalement nous satisfaire de l'amour que nous donne notre famille, nos parents, nos frères et sœurs, nos époux... Nous n'avons jamais tout l'amour que nous voudrions et nous nous sentons seuls, comme des orphelins. Nous avons besoin d'un amour plus fort que tous les autres. C'est celui de Jésus, notre Père. Quand nous nous savons aimés par Lui, nous ne sommes plus orphelins.

Que vous apporte la foi ?

Les gens pensent souvent que la foi sert à mourir, que ça rassure, comme une « assurance vie ». Non, la foi permet au contraire de bien vivre, d'être heureux. C'est comme être amoureux. La foi est une rencontre amoureuse avec Jésus qui vous aide dans votre vie de tous les jours. On est alors plus présent à sa famille. Dans le film, le héros comprend que son fils a besoin de lui pour se sentir aimé, et qu'il a lui-même besoin de se réconcilier avec son propre père. « Rappelle-toi de l'enfant que tu as été par rapport à ton père, pour être vraiment le père que tu veux être par rapport à ton enfant ». Nous avons tous besoin de nous réconcilier avec notre père ou avec Dieu, c'est souvent lié.

Pourquoi avoir adapté votre histoire au cinéma ?

Je me convertis à chaque fois que je témoigne, j'ai donc pensé que cela m'aiderait encore à me convertir ! C'est ma femme qui m'a proposé de le réaliser. Scénariste depuis 15 ans, je connais son talent. Elle voulait depuis longtemps faire un film, plusieurs sujets étaient à l'étude mais elle a constaté que la question de Dieu est un sujet porteur, que beaucoup de gens s'y intéressent. Pour elle qui se dit non-croyante, l'histoire de Catholique anonyme est une sorte de « thème star ». Un sondage paru dimanche dernier dans Le Parisien le prouve : 62% des personnes aimeraient pouvoir discuter des questions qu'elles se posent sur Dieu avec quelqu'un mais cela reste un tabou puisque près de la moitié trouve le sujet trop intime.

Votre film aide donc à parler de Dieu ?

Oui, il permet de libérer la parole sur ce sujet crucial. C'est un témoignage pour évangéliser mais ce n'est pas non plus un film prosélyte au sens péjoratif du terme. Les gens ne veulent pas être évangélisés et le gros reproche fait aux catholiques est de s'imposer, de vouloir donner des leçons de morale, d'assener des vérités toutes faites. Dans le film, nous avons représenté les cathos comme ils sont réellement, avec leurs défauts et leurs qualités : on ne peut pas reprocher à Qui a envie d'être aimé ? d'être complaisant. D'ailleurs, quand nous avons testé le film auprès du public, nous avons eu la grande surprise de découvrir que les non-croyants avaient encore plus aimé que les catholiques pratiquants !

Quel parallèle peut-on établir avec le film de Xavier Beauvois, Des Hommes et des Dieux ?

Ce film est un film magnifique, une histoire d'hommes qui ont donné leur vie pour être moines et qui vont jusqu'à la donner tout court, comme des résistants. Qui a envie d'être aimé ? est l'histoire ordinaire entre un Dieu et un homme. Un jour, au coin de la rue, la foi peut vous tomber dessus sans prévenir, alors que vous ne serez jamais moine à Thibhirine. Ainsi, chacun a la liberté de se projeter dans le personnage.

Votre film peut donc toucher n'importe qui ?

Aujourd'hui c'est difficile de croire qu'on puisse s'enfermer dans un monastère, mais qui ne peut pas aimer de grands saints comme saint Vincent de Paul ou saint François d'Assise ? Accepter d'être faible, faillible, cela peut être un soulagement pour beaucoup de monde, et un retour aux sources. Dans le film il y une scène très importante, quand le héros, fâché avec sa femme, se retrouve chez sa sœur. Elle lui dit : « Quand t'étais petit, t'étais fan de Fred Astaire. Après, ça a été Mick Jagger, et maintenant, Jésus ! Catholique, quand même pas très sexy... ». Puis ils se rappellent quand, enfants, ils allaient encore à la messe. Tout témoignage est une histoire dans laquelle le fil est renoué avec Dieu. Ceux qui témoignent de leur foi le savent bien, ils ne disent jamais « Je crois en Dieu parce que sur un plan métaphysique, c'est une chose qui me semble possible » mais « Je crois en Dieu car il m'a sauvé d'un cancer ». Aujourd'hui, tout le monde cherche à être aimé, sans forcément y parvenir. Le film y répond à sa manière : primo, toi, tu es aimé. Secondo, ça va bien se passer entre Dieu et toi !

En quoi le cinéma peut-il être un moyen de témoigner de sa foi ?

Avec le cinéma, vous avez un très long temps d'écoute assuré, qu'aucun autre média ne permet. Qui a envie d'être aimé ? est un message d'une heure trente assuré. Le succès du film Des hommes et des Dieux est aussi sans doute dû à cela : dans une société de la rapidité permanente, de l'urgence, un film très long, très lent, permet au spectateur de s'arrêter et de réfléchir. On capte l'attention des gens de façon fabuleuse ! De la même façon, avec des amis, nous avons lancé les "dîners du silence" : sous les magnifiques voûtes du Collège des Bernardins, 80 convives écoutent des moines du Couvent des Carmes de Paris lire l'Evangile. Et cela remporte un grand succès !

Pensez-vous que d'autres personnalités du monde des médias feront leur « coming-out spirituel » dans les années qui viennent ?

Si cela devient moins « ringard » de se convertir, alors oui, beaucoup d'autres suivront !

Qui a envie d'être aimé ?, une comédie réalisée par Anne Giafferi avec Eric Caravaca, Benjamin Biolay, Arly Jover, en salles le 9 février. Lien vers la page du film sur Allociné (séances, bande-annonce http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=188254.html ). Le blog de Thierry Bizot :http://bizot.blog.croire.com/

lundi 31 janvier 2011

Afghanistan. Un prêtre aumônier dénonce les complaisances de l’armée française vis à vis de l’islam

La sanction est tombée immédiatement, sa hiérarchie a demandé son départ de la Légion.

Benoit Jullien de Pommerol a été aumônier au 2ème Régiment Etranger de Parachutistes en Afghanistan de janvier à juillet 2010. Dans un rapport, il a dénoncé la volonté de l’armée française de créer un état d’esprit déférant et bienveillant face à l’islam.

a lire son rapport

jeudi 20 janvier 2011

baby yoga



Il est clair que cela favorise la sélection naturelle. Seuls les bébés les plus forts survivent :)))