vendredi 21 décembre 2012
Philippe Torreton ne vient plus au Conseil de Paris
Conseiller de Paris, élu du 9e sur la liste PS de Bertrand Delanoë, Philippe Torreton ne brille pas seulement par son absence au Conseil du 9e arrondissement. On ne le voit pas non plus au Conseil de Paris.
Le comédien, qui aurait élu domicile dans la Sarthe, avait déjà été épinglé pour cela – avec Christine Lagarde et Pierre Lellouche – dans un article du Monde daté de mai 2010. Depuis, cela ne s’est pas arrangé : sa dernière apparition au Conseil de Paris remonte toujours aux séances du 8 et 9 février 2010. Cet absentéisme fait évidemment problème : pour mémoire, un élu au Conseil de Paris touche 4 807,62 € bruts par mois, dont une indemnité de conseiller de Paris (1 214,2 €), une majoration (945,64 €) et une indemnité de conseiller général (2 647,79 €).
mercredi 12 décembre 2012
21/12 : vous croyez à la fin du monde ? Donnez vos biens à l'Eglise
L’Evêque du Diocèse de Punta Arenas (Chili), Mgr Bernardo Bastres Florence, a déclaré :
« Selon certaines rumeurs, un chinois ou un japonais construirait actuellement un bateau comme l’Arche de Noé. Si nombreux sont ceux qui croient que le monde finira le 21 décembre, nous, en tant qu’Eglise, nous n’avons aucun problème à ce que les gens nous fassent don de leurs biens et nous laissent leurs propriétés. Je vous promets qu’après le 21 décembre, nous prierons éternellement pour eux attendus que je suis sûr qu’après cette date nous serons encore vivants. Si ceux-ci veulent s’en aller loin d’ici, ils feront seulement un grand bien en donnant leurs propriété à l’Eglise ».
« Cette histoire de la fin du monde n’a rien de sérieux. Je ne me crée pas de problèmes. J’ai déjà des obligations jusqu’à la fin de l’an prochain et si nous mourons, ce sera la volonté de Dieu ».
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lundi 8 octobre 2012
La cigale et la fourmi
VERSION ALLEMANDE
Une fourmi travaille dur tout l'été dans la canicule.
Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver.
La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue.
Une fois l'hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid n'a ni nourriture ni abri, et meurt de froid.
FIN.
VERSION FRANCAISE
La fourmi travaille dur tout l'été dans la canicule.
Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver.
La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l'été.
Une fois l'hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a le
droit d'être au chaud et bien nourrie tandis que les autres, moins chanceux comme elle, ont froid et
faim.
La télévision organise des émissions en direct qui montrent la cigale grelottante de froid et qui
passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table
pleine de provisions.
Les Français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d'autres vivent dans l'abondance.
Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi.
Les journalistes organisent des interviews, demandant pourquoi la fourmi est devenue riche sur le
dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu'elle
paie 'sa juste part'.
La CGT, Le Parti Communiste, la Ligue Communiste Révolutionnaire, les Verts, le Modem, la Nouvelle Gauche, la Nouvelle Droite, le Juste Centre, organisent seat-in et manifestations devant la maison de la fourmi.
Les fonctionnaires décident de faire une grève de solidarité de 59 minutes par jour pour une durée
illimitée.
Un philosophe à la mode écrit un livre démontrant les liens de la fourmi avec les tortionnaires
d'Auschwitz.
En réponse aux sondages, le gouvernement rédige une loi sur l'égalité économique et une loi
(rétroactive à l'été) d'anti-discrimination.
Les impôts de la fourmi sont augmentés et la fourmi reçoit aussi une amende pour ne pas avoir
embauché la cigale comme aide.
La maison de la fourmi est préemptée par les autorités car la fourmi n'a pas assez d'argent pour
payer son amende et ses impôts.
La fourmi quitte la France pour s'installer en Suisse où elle contribue à la richesse économique.
La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée.
Elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi bien que le printemps soit encore loin.
Des rassemblements d'artistes et d'écrivains de gauche se tiennent régulièrement dans la maison de
la fourmi.
Le chanteur Renaud compose la chanson 'Fourmi, barre-toi!'...
L'ancienne maison de la fourmi, devenue logement social pour la cigale, se détériore car cette
dernière n'a rien fait pour l'entretenir.
Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens.
Une commission d'enquête est mise en place, ce qui coûtera 10 millions d'euros.
La cigale meurt d'une overdose.
Libération et L'Humanité commentent l'échec du gouvernement à redresser sérieusement le
problème des inégalités sociales.
La maison est squattée par un gang de cafards immigrés.
Les cafards organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté...
Le gouvernement se félicite de la diversité multiculturelle de la France.
(auteur anonyme)
dimanche 30 septembre 2012
mardi 14 août 2012
l'histoire de Martine
La petite Martine déménage à la campagne et achète un âne à un vieux fermier
pour 100 Euros.
Le fermier doit livrer l'âne le lendemain, mais justement le lendemain :
"- Désolé Martine, mais j'ai une mauvaise nouvelle : L'âne est mort.
- Bien alors, rendez-moi mon argent.
- Je ne peux pas je l'ai déjà tout dépensé...
- OK alors, vous n'avez qu'à m'apporter l'âne.
- Qu'est ce que tu vas faire avec un âne mort ?
- Je vais le faire gagner à une tombola.
- Tu ne peux pas faire tirer un âne mort comme lot !
- Certainement que je peux, je ne dirai à personne qu'il est mort."
Dans sa situation, le fermier se dit qu'il ne peut pas vraiment refuser. Il amène donc l'âne à la petite Martine.
Un mois plus tard, il revient voir Martine :
"- Qu'est devenu mon âne mort ?
- Je l'ai fait tirer au sort. J'ai vendu 500 billets à 2€ : ça m'a fait une recette de 1 000 Euros !!
- Et personne ne s'est plaint ?
- Seulement le gars qui a gagné mais je lui ai rendu ses 2 Euros et il n'a pas fait d'histoire !"
Maintenant à vous de jouer !
• Que représente l'âne ?
• Qel est le métier de Martine ?
• A quoi sert la tombola ?
Réponse :
- L'âne est une créance qui peut se dévaloriser jusqu'à ne plus valoir grand-chose.
- Martine est un structureur qui crée des produits adossés à un sous-jacent qui n'a plus de valeur.
- La tombola permet de revendre un produit pourri à une multitude d'investisseurs ; on appele cela la dispersion ou la mutualisation du risque.
On peut sûrement trouver d'autres interprétations à cette histoire.
En tout cas, voilà un moyen sympathique et sans catastrophisme d'apprendre la finance à vos enfants ou à tous ceux qui s'intéressent à notre environnement économique et financier sans être pour autant spécialistes.
mercredi 8 août 2012
vendredi 3 août 2012
Lettre de Philippe Bouvard à François Hollande
"Je ne suis pas un héritier.
Je n’ai jamais disposé d’un franc, puis d’un euro que je n’aie gagné à la salive de ma langue ou à l’encre de mon stylo.
Je profite d’une aisance qu’il ne m’est possible de sauvegarder qu’en continuant à travailler – à 82 ans – dix heures par jour et 365 jours par an.
J’ai élevé de mon mieux mes enfants. J’aide mes petits-enfants à poursuivre les études qui n’ont pas été à ma portée.
J’ai toujours payé mes impôts sans un seul jour de retard et sans un mot de remerciement.
J’ai financé des porte-avions que l’on ne m’a pas admis à visiter, des bâtiments officiels à l’inauguration desquels on a omis de me convier.
Et ne voilà-t-il pas qu’un énarque, entretenu depuis sa majorité par les contribuables voudrait me faire honte de ce que je gagne avant de me déposséder de ce qui a échappé à la triple érosion du fisc, de l’inflation et des emplettes inutiles !
Je suis un créateur et un mainteneur d’emplois.
Je fais vivre des proches dont certains m’accompagnent depuis plus de trente ans et que le candidat socialiste (puisque c’est de lui qu’il s’agit) projette implicitement de diriger vers les Assedic.
Or, en quoi ai-je démérité ? Ai-je volé quelque chose à quelqu’un ? N’ai-je pas donné au fur et à mesure que je recevais, persuadé que la dépense constituait le plus efficace acte social ?
J’ai perçu quelques heures supplémentaires, mais aucune subvention.
Je n’ai touché d’autre argent public que la maigre solde d’un sous-officier durant mes quinze mois de service militaire.
Je n’ai jamais bamboché aux frais d’une république qui examine à la loupe les additions de restaurants de ses dignitaires mais qui continue à les régler.
Je n’ai jamais fréquenté de paradis fiscaux. On chercherait en vain la plus petite niche chez moi depuis que j’ai cessé d’avoir des chiens !
Une seule fois, je me suis délocalisé dans le cadre de la loi Pons à la coûteuse faveur d’un investissement hôtelier dans les Dom-Tom qui m’a fait perdre 100% de ma mise.
A la distribution des bonus, des stocks options et des dividendes, j’ai toujours été oublié.
Mon casier judiciaire est vierge. Mon courage est intact. Je ne suis pas un damné de la terre.
Mais je ne suis pas non plus un profiteur ou un esclavagiste.
Je ne suis protégé de personne, sauf du public auquel je dois la longueur de mon parcours.
J’ai mes opinions mais je n’ai jamais adhéré qu’au parti des amoureux de la France.
J’ai versé à la collectivité davantage que je n’en ai reçu : pas un jour de chômage et une seule nuit d’hospitalisation en six décennies.
Je me situe sans honte mais sans fierté excessive dans cette classe moyenne qu’on souhaite faire disparaître en nivelant notre société par le bas.
Je refuse autant d’être culpabilisé par un politicien (qui voudrait que l’on prenne son inexpérience pour de la normalité) que la France accorde sa confiance à un homme que l’Europe prive de la sienne et qui, bien qu’ambitionnant de devenir le gardien de la constitution ne paraît pas s’être préoccupé de la constitutionnalité de ses propositions.
Quant à moi, j’aurais nourri mes enfants, bâti des maisons, planté des arbres.
Mission accomplie".
Philippe Bouvard
mercredi 4 juillet 2012
Inculture et manipulation de l'Histoire de l'Eglise catholique
La manipulation de l'Histoire à des fins mercantiles est chose courante dans nos médias français. Parler de l'Inquisition de manière scandaleuse est vendeur et rapportera de l'argent à France 2 - chaîne du service public ! - qui diffuse pendant le mois de juillet un téléfilm sur le sujet. On sait que ces falisifications ont un effet dévastateur sur les jeunes mentalités. C'est en tout cas pour nous l'occasion de travailler le sujet et de faire la part des choses.
Voici quelques liens pour informer et mettre en garde :
Présentation du téléfilm par France 2
Le magazine Pélerin fait un article intéressant
Le journaliste Sévilla remet les pendules a l'heure
Le site Hérodote fait de même
L'historien Didier Le Fur écrit un livre sur le sujet
Sur un autre sujet - la figure de Pie XII - , les progrès des recherches historiques se font sentir
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lundi 25 juin 2012
Killian et Souleymane
Killian, 13 ans, battu et étranglé par Souleymane, 16 ans, dans la cour de son collège, jusqu'à ce que mort s'en suive. Ça me rappelle ma jeunesse.
J'étais en 5ème, lui en 3ème. J'étais petit à l'époque, et lui plutôt grand. C'était pas sa première 3ème en même temps. Il s'appelait pas Souleymane, mais pas loin. Et dans la cour, un jour, sans prévenir, il m'a pris à la gorge. Il a serré sa main sur ma pomme d'Adam, comme s'il voulait l'écraser. Je commençais à m'étouffer quand un prof est passé. Il n'a rien vu, ce prof, ils ne voient jamais rien, mais mon agresseur a pris peur et m'a relâché, avant de se casser. J'ai eu très mal pendant plusieurs jours, mais j'avais oublié cette anecdote, puisque la nature est bien faite. Mais ce fait divers est venu me la rappeler.
Ils parlent d'un motif très futile, "un banal échange de regards". Tout à l'heure un sociologue passait à la télé, un type du CNRS. Il parlait de violence imprévisible, incompréhensible, sans motif apparent. Une violence qui augmenterait partout dans "la jeunesse", selon lui : campagne, centre-ville, banlieue. Une violence indifférenciée en somme, un peu comme "la jeunesse". Mais "fort heureusement", dit-il, "les morts sont rarissimes". Les profs eux "n'ont rien vu venir". Ils ne voient jamais rien.
Moi, quand j'avais 12 ans, j'ai pas compris non plus. A cette époque j'en étais au même point qu'un chercheur du CNRS. Je me disais "mais pourquoi tant de haine ?". Puis, avec le temps, j'ai tiré quelques conclusions disons... empiriques. J'ai constaté des éléments qui revenaient sans arrêt. Comme le fait que les agresseurs, dans ces histoires, ont souvent la même tête et que les agressés, aussi. Comme le fait que j'ai souvent vu des Souleymane tabasser des Killian, et jamais le contraire. Ces quelques faits qui, étrangement, attirent rarement l'attention des chercheurs du CNRS, comme des gens qui passent à la télé en général.
J'entends maintenant parler d'une altercation qui aurait "mal tourné", comme si parfois ça tournait bien. Une broutille entre "camarades de classe". Camarades...
Tant d'autres scènes me reviennent, quand j'y repense. Dans la salle de permanence de mon collège, une bande de Souleymane faisait régner "la terreur". Ils obligeaient les autres, les Killian, à lécher leur table, sous peine de menaces physiques immédiates. Je me souviens avoir refusé, moi. La fin de l'heure a sonné juste après. Les petites racailles sont parties en courant, tandis que j'ai dit aux autres "Mais pourquoi vous leur obéissez ? Dites-leur 'Non', comme moi". On m'a répondu "C'est facile pour toi de dire ça, toi tu rentres chez toi le soir, nous on va les croiser, on habite là avec eux". Il est vrai que je ne vivais pas au sein même de la cité qui entourait l'établissement, mais apparemment assez près pour avoir vu ce qu'il s'y passait, sur des années.
"Un banal échange de regards" qu'ils disent. Ces fameux "regards de travers" de la cour de récré, accompagnés quelques années plus tard des "hey t'as pas une garro ?" et autres "prête ton tel faut qu'j'envoie un sms !" de la rue. "Sans raison apparente" qu'ils disent. N'empêche qu'à 12 ans, j'avais une petite gueule d'intello et un teint franchement blanc, comme Killian j'en suis sûr. "Imprévisible, violence globale" qu'ils disent, mais j'avais deviné que l'agresseur ne s'appelait pas Julien, moi, avant que le vrai prénom ne soit publié. "Peu de morts" oui, donc tout va bien...
Je ne sais pas si un jour les Killian de France apporteront une réponse à tout ceci et je ne sais pas si, dans le cas où ils le feraient, les chercheurs du CNRS la comprendraient. Ce que je sais en revanche, c'est que si j'ai la folie d'avoir un garçon, celui-ci pratiquera au moins un sport de combat, et que si cet énième fait divers ne change rien, je l'écris quand-même car c'est une fable, cette histoire. Une fable contemporaine. Le 17ème avait "Le corbeau et le renard", nous avons "Killian et Souleymane".
http://lesheureslesplusclaires.blogspot.fr/2012/06/killian-et-souleymane.html
samedi 23 juin 2012
La faillite, les voilà ! par Guy Millière
Comme c’était prévisible, Nicolas Sarkozy a été battu.
Le suicide en direct de François Bayrou, le seul homme politique capable d’appeler à voter pour un candidat tout en disant que ce candidat est nul, ne l’a pas aidé. Mais rien ne pouvait aider encore Nicolas Sarkozy. Disons qu’il a limité les dégâts : la défaite a été honorable.
Comme c’était prévisible aussi, François Hollande a été élu.
Comme c’était prévisible, François Hollande a prononcé des discours vides.
Et comme c’était prévisible, les foules extatiques ont aimé.
PLUS DE MILLIERE EN SUIVANT :
François Hollande aime la jeunesse et la justice. Il aurait été étonnant qu’il dise qu’il apprécie la vieillesse et l’injustice. Il aurait pu ajouter qu’il aime la santé davantage que la maladie, le beau temps davantage que la pluie, et, pourquoi pas, que l’eau mouille, que la paix, c’est beau, et que le soleil luit à midi en plein été. Des jeunes filles seraient tombées en pâmoison.
François Hollande va composer un gouvernement, et ce gouvernement sera beau comme un discours de François Hollande.
Les journalistes des grands médias courbés à ses pieds trouveront ce gouvernement merveilleux.
François Hollande sera reçu par les chefs d’Etat et de gouvernement du reste du monde.
La réalité fera son retour assez vite, mais les mauvaises nouvelles glisseront sur François Hollande sans l’atteindre.
Il est socialiste, donc toute montée du chômage sera attribuée aux forces sournoises du capitalisme qui voudront que François Hollande échoue.
Les jeunes gens qui n’ont pas d’emploi et qui ont acclamé François Hollande n’auront toujours pas d’emploi sous François Hollande, mais trouveront que ce n’est pas grave, et que la misère est plus belle dès lors que François Hollande est à l’Elysée.
Et puis, des réformes fondamentales seront votées ou promises, et dès lors, des milliers de gens seront prêts à tous les sacrifices : imaginez, le mariage gay, la contraception libre et gratuite pour les mineurs. Elle n’est pas belle, la vie ?
Le 16 mai, pour boucler ses fins de mois difficiles, la France devra trouver un milliard d’euros sur les marchés financiers, mais comme François hollande a promis de dompter les marchés financiers, elle les trouvera sans aucun problème, et à un taux d’intérêt très avantageux. Si elle ne les trouve pas ou si les taux d’intérêts montent, François Hollande dira que le monde des riches se ligue contre lui, et les Français accepteront avec joie les restrictions qui leur seront demandées par François Hollande. Ce sera la pénurie exacerbée dans la joie, car, grâce au socialisme, la pénurie est joyeuse, par définition.
François Hollande a dit qu’il voulait la croissance et pas la rigueur, et donc il y aura la croissance, et s’il n’y a pas la croissance, ce sera la faute des odieux capitalistes. Car les socialistes ne sont jamais responsables de rien, par définition.
François Hollande est certain que les autres dirigeants européens voudront, comme lui, pouvoir dépenser plus, et il ne doute pas qu’Angela Merkel va financer les dépenses de la France, et si Angela Merkel refuse, François Hollande dira qu’elle est odieuse et mérite de perdre les élections en Allemagne.
Un récent rapport de la Cour des Comptes annonçait que la France devait procéder à des coupes drastiques dans son budget, ce qui coïncide parfaitement avec les projets dispendieux de François Hollande, mais François Hollande dira qu’il n’a pas besoin de faire des coupes drastiques, qu’il peut financier ses projets en augmentant les impôts des particuliers et des entreprises, et si particuliers et entreprises ne sont pas an rendez-vous, il dira que c’est parce que les particuliers et les entreprises sont méchants, à moins qu’il ne dise que c’est la faute de Nicolas Sarkozy.
De toute façon, tout ce qui ira bien s’accomplira grâce à François Hollande, et tout ce qui ira mal sera la faute de Nicolas Sarkozy. Comme assez rapidement rien n’ira bien et que tout ira mal, ce sera, beaucoup, la faute de Nicolas Sarkozy.
Voici trente et un an, les partisans de François Mitterrand s’étaient rassemblés place de la Bastille. La France était censé passer de la nuit à la lumière. Deux années plus tard, un slogan servait à définir les socialistes : « la faillite nous voilà », avait tiré ironiquement pour définir le gouvernement Mauroy finissant un quotidien de droite (cela existait encore en ce temps là).
Trente et un an plus tard, les enfants de ceux qui ont acclamé François Mitterrand étaient rassemblés à la Bastille pour acclamer François Hollande. Ils ont dans la tête les imbécillités qui étaient déjà dans la tête de leurs parents, et montrent que les imbécillités peuvent se transmettre de génération en génération. Les imbéciles, dit un vieux dicton, ne changent pas d’avis. On peut ajouter au dicton : leurs enfants non plus.
La différence avec 1981, c’est que la faillite arrivera beaucoup plus vite. La faillite est quasiment déjà là. Elle n’attendait plus que celui qui viendrait la déclarer : il est là et sera bientôt à l’Elysée.
La différence est aussi que ce sera cette fois une faillite aux dimensions de l’Europe. Je l’ai écrit plus haut : elle n’est pas belle, la vie ?
Et si vous boudez votre plaisir, je vous parlerai des drapeaux sur la place de la Bastille : en cherchant bien, il devait rester quelques drapeaux français. Un drapeau américain ou israélien aurait été très malvenu. Les drapeaux de quelques régimes islamiques, par contre, étaient à leur place. Les drapeaux de la gay pride étaient tout à fait à leur place eux aussi.
C’est superbe, un peuple rassemblé dans l’harmonie et la lucidité.
Guy Millière 7 Mai 2012 http://guymilliere.com/
Texte de Guy Millière, Philosophe, économiste, professeur d’histoire des idées et des cultures à Paris VIII
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lundi 2 avril 2012
« Mon petit frère de la lune » : l’autisme d’un petit garçon raconté par sa sœur
« Mon petit frère de la lune » est un cours-métrage de Frédéric Philibert primé en 2007 au Festival Handica-Apicil, qui raconte le quotidien d’un petit autiste (le fils du réalisateur) avec un langage d’enfant, poétique, naïf et innocent, celui de sa sœur qui l’aime… Un film d’animation pour expliquer l’autisme au grand public, drôle et mignon, traduisant bien l’isolement du petit bonhomme qui vit dans une bulle, une bulle de lumière. Parfois, celle-ci s’agrandit, lorsqu’il entre davantage en contact avec le monde extérieur.
samedi 31 mars 2012
dimanche 18 mars 2012
Pepsi et Cie
- Saviez-vous que Pepsi et d’autres sociétés d’alimentation nous vendent des produits avec des vrais morceaux de fœtus dedans ? C’est beau le progrès et c’est sûr que la société est bien meilleure depuis qu’elle s’est libérée des vieilleries chrétiennes!
http://thenewamerican.com/culture/faith-and-morals/9596-pepsi-getting-heat-for-use-of-aborted-fetal-cells-in-flavor-research
Une raison de plus de ne pas acheter Pepsi
http://thenewamerican.com/culture/faith-and-morals/9596-pepsi-getting-heat-for-use-of-aborted-fetal-cells-in-flavor-research
Une raison de plus de ne pas acheter Pepsi
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