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vendredi 22 mars 2013
mercredi 23 janvier 2013
Merci au lobby LGBT de nous avoir réveillés, il n'a pas fini de nous entendre
L'humeur de Pasquin est à lire :
"Depuis une semaine nous lisons les posts et autres papiers qui remercient participants et organisateurs. Mais il y a tous ceux à qui nous n'avons pas dit merci, il serait dommage de clore le chapitre en les oubliant. Merci donc : Aux lobbies homosexuels militants, à la gauche en général et à nos loges préférées ; grâce à eux une immense chaîne d'action, de prières, de solidarité intergénérationnelle s'est mise en marche. Grâce à eux nous étions heureux et nombreux et heureux d'être nombreux, fiers de ce que nous sommes ; nous avons assumé notre style, notre foi, nos familles, nos diversités et nos gueules. Et on a adoré ça. Oui, quel renforcement du sentiment d'appartenance, quelle fierté et en même temps de quel sens de la responsabilité sociale nous nous sentons tous pleinement investis ! Nous savons qu'ensemble nous ne lâcherons rien. Merci. Merci au Président de la République : il a redonné espoir à tous les parents d'enfants porteurs de handicaps: on peut être sourd et aveugle et gouverner un pays. Merci à madame Taubira : elle a montré à tous nos adolescents en crise que l'on pouvait être de mauvaise foi, d'humeur de dogue, dans le déni de la réalité et pontifier comme ministre. Merci aussi au préfet de police : c'est toute une génération de cancres qui sourit. Ils ont repris le chemin de l'école légers ; ils savent maintenant que l'on peut faire une grande carrière dans la police sans savoir compter. Merci aux journalistes (de gauche) qui montrent à tous les élèves et étudiants studieux et appliqués mais inquiets pour leur avenir que l'on peut mettre n'importe quoi dans sa copie, ça n'empêche pas d'avoir un boulot. Merci à Bertrand Delanoë : c'est tout le monde agricole qui reprend espoir… 100 000 euros pour planter 20 hectares d'herbe ! C'est toute la profession qui applaudit. On va s'enrichir dans les chaumières! À ce prix-là les graines sont noires et viennent de chez Petrossian, le tracteur, lui, sort des ateliers Rolls-Royce. Monsieur l'maire, on est un million deux cent mille bouseux à être d'accord pour vous l'refaire vot'gazon ; à ce prix-là on va rentrer dans nos frais. Merci enfin au chiffre « 340 000 » : grâce à lui nous devenons une minorité. Nous serons enfin entendu ! Merci au chiffre 340 000 : nous nous sentons forts comme si nous étions un million deux cent mille! Merci au chiffre 340 000 : le nombre on s'en fout ; c'est à douze que le monde a été bouleversé. Et merci encore à vous tous…."
Libellés :
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340000,
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Manif pour tous
lundi 8 octobre 2012
La cigale et la fourmi
VERSION ALLEMANDE
Une fourmi travaille dur tout l'été dans la canicule.
Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver.
La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue.
Une fois l'hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid n'a ni nourriture ni abri, et meurt de froid.
FIN.
VERSION FRANCAISE
La fourmi travaille dur tout l'été dans la canicule.
Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver.
La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l'été.
Une fois l'hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a le
droit d'être au chaud et bien nourrie tandis que les autres, moins chanceux comme elle, ont froid et
faim.
La télévision organise des émissions en direct qui montrent la cigale grelottante de froid et qui
passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table
pleine de provisions.
Les Français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d'autres vivent dans l'abondance.
Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi.
Les journalistes organisent des interviews, demandant pourquoi la fourmi est devenue riche sur le
dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu'elle
paie 'sa juste part'.
La CGT, Le Parti Communiste, la Ligue Communiste Révolutionnaire, les Verts, le Modem, la Nouvelle Gauche, la Nouvelle Droite, le Juste Centre, organisent seat-in et manifestations devant la maison de la fourmi.
Les fonctionnaires décident de faire une grève de solidarité de 59 minutes par jour pour une durée
illimitée.
Un philosophe à la mode écrit un livre démontrant les liens de la fourmi avec les tortionnaires
d'Auschwitz.
En réponse aux sondages, le gouvernement rédige une loi sur l'égalité économique et une loi
(rétroactive à l'été) d'anti-discrimination.
Les impôts de la fourmi sont augmentés et la fourmi reçoit aussi une amende pour ne pas avoir
embauché la cigale comme aide.
La maison de la fourmi est préemptée par les autorités car la fourmi n'a pas assez d'argent pour
payer son amende et ses impôts.
La fourmi quitte la France pour s'installer en Suisse où elle contribue à la richesse économique.
La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée.
Elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi bien que le printemps soit encore loin.
Des rassemblements d'artistes et d'écrivains de gauche se tiennent régulièrement dans la maison de
la fourmi.
Le chanteur Renaud compose la chanson 'Fourmi, barre-toi!'...
L'ancienne maison de la fourmi, devenue logement social pour la cigale, se détériore car cette
dernière n'a rien fait pour l'entretenir.
Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens.
Une commission d'enquête est mise en place, ce qui coûtera 10 millions d'euros.
La cigale meurt d'une overdose.
Libération et L'Humanité commentent l'échec du gouvernement à redresser sérieusement le
problème des inégalités sociales.
La maison est squattée par un gang de cafards immigrés.
Les cafards organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté...
Le gouvernement se félicite de la diversité multiculturelle de la France.
(auteur anonyme)
vendredi 3 août 2012
Lettre de Philippe Bouvard à François Hollande
"Je ne suis pas un héritier.
Je n’ai jamais disposé d’un franc, puis d’un euro que je n’aie gagné à la salive de ma langue ou à l’encre de mon stylo.
Je profite d’une aisance qu’il ne m’est possible de sauvegarder qu’en continuant à travailler – à 82 ans – dix heures par jour et 365 jours par an.
J’ai élevé de mon mieux mes enfants. J’aide mes petits-enfants à poursuivre les études qui n’ont pas été à ma portée.
J’ai toujours payé mes impôts sans un seul jour de retard et sans un mot de remerciement.
J’ai financé des porte-avions que l’on ne m’a pas admis à visiter, des bâtiments officiels à l’inauguration desquels on a omis de me convier.
Et ne voilà-t-il pas qu’un énarque, entretenu depuis sa majorité par les contribuables voudrait me faire honte de ce que je gagne avant de me déposséder de ce qui a échappé à la triple érosion du fisc, de l’inflation et des emplettes inutiles !
Je suis un créateur et un mainteneur d’emplois.
Je fais vivre des proches dont certains m’accompagnent depuis plus de trente ans et que le candidat socialiste (puisque c’est de lui qu’il s’agit) projette implicitement de diriger vers les Assedic.
Or, en quoi ai-je démérité ? Ai-je volé quelque chose à quelqu’un ? N’ai-je pas donné au fur et à mesure que je recevais, persuadé que la dépense constituait le plus efficace acte social ?
J’ai perçu quelques heures supplémentaires, mais aucune subvention.
Je n’ai touché d’autre argent public que la maigre solde d’un sous-officier durant mes quinze mois de service militaire.
Je n’ai jamais bamboché aux frais d’une république qui examine à la loupe les additions de restaurants de ses dignitaires mais qui continue à les régler.
Je n’ai jamais fréquenté de paradis fiscaux. On chercherait en vain la plus petite niche chez moi depuis que j’ai cessé d’avoir des chiens !
Une seule fois, je me suis délocalisé dans le cadre de la loi Pons à la coûteuse faveur d’un investissement hôtelier dans les Dom-Tom qui m’a fait perdre 100% de ma mise.
A la distribution des bonus, des stocks options et des dividendes, j’ai toujours été oublié.
Mon casier judiciaire est vierge. Mon courage est intact. Je ne suis pas un damné de la terre.
Mais je ne suis pas non plus un profiteur ou un esclavagiste.
Je ne suis protégé de personne, sauf du public auquel je dois la longueur de mon parcours.
J’ai mes opinions mais je n’ai jamais adhéré qu’au parti des amoureux de la France.
J’ai versé à la collectivité davantage que je n’en ai reçu : pas un jour de chômage et une seule nuit d’hospitalisation en six décennies.
Je me situe sans honte mais sans fierté excessive dans cette classe moyenne qu’on souhaite faire disparaître en nivelant notre société par le bas.
Je refuse autant d’être culpabilisé par un politicien (qui voudrait que l’on prenne son inexpérience pour de la normalité) que la France accorde sa confiance à un homme que l’Europe prive de la sienne et qui, bien qu’ambitionnant de devenir le gardien de la constitution ne paraît pas s’être préoccupé de la constitutionnalité de ses propositions.
Quant à moi, j’aurais nourri mes enfants, bâti des maisons, planté des arbres.
Mission accomplie".
Philippe Bouvard
samedi 23 juin 2012
La faillite, les voilà ! par Guy Millière
Comme c’était prévisible, Nicolas Sarkozy a été battu.
Le suicide en direct de François Bayrou, le seul homme politique capable d’appeler à voter pour un candidat tout en disant que ce candidat est nul, ne l’a pas aidé. Mais rien ne pouvait aider encore Nicolas Sarkozy. Disons qu’il a limité les dégâts : la défaite a été honorable.
Comme c’était prévisible aussi, François Hollande a été élu.
Comme c’était prévisible, François Hollande a prononcé des discours vides.
Et comme c’était prévisible, les foules extatiques ont aimé.
PLUS DE MILLIERE EN SUIVANT :
François Hollande aime la jeunesse et la justice. Il aurait été étonnant qu’il dise qu’il apprécie la vieillesse et l’injustice. Il aurait pu ajouter qu’il aime la santé davantage que la maladie, le beau temps davantage que la pluie, et, pourquoi pas, que l’eau mouille, que la paix, c’est beau, et que le soleil luit à midi en plein été. Des jeunes filles seraient tombées en pâmoison.
François Hollande va composer un gouvernement, et ce gouvernement sera beau comme un discours de François Hollande.
Les journalistes des grands médias courbés à ses pieds trouveront ce gouvernement merveilleux.
François Hollande sera reçu par les chefs d’Etat et de gouvernement du reste du monde.
La réalité fera son retour assez vite, mais les mauvaises nouvelles glisseront sur François Hollande sans l’atteindre.
Il est socialiste, donc toute montée du chômage sera attribuée aux forces sournoises du capitalisme qui voudront que François Hollande échoue.
Les jeunes gens qui n’ont pas d’emploi et qui ont acclamé François Hollande n’auront toujours pas d’emploi sous François Hollande, mais trouveront que ce n’est pas grave, et que la misère est plus belle dès lors que François Hollande est à l’Elysée.
Et puis, des réformes fondamentales seront votées ou promises, et dès lors, des milliers de gens seront prêts à tous les sacrifices : imaginez, le mariage gay, la contraception libre et gratuite pour les mineurs. Elle n’est pas belle, la vie ?
Le 16 mai, pour boucler ses fins de mois difficiles, la France devra trouver un milliard d’euros sur les marchés financiers, mais comme François hollande a promis de dompter les marchés financiers, elle les trouvera sans aucun problème, et à un taux d’intérêt très avantageux. Si elle ne les trouve pas ou si les taux d’intérêts montent, François Hollande dira que le monde des riches se ligue contre lui, et les Français accepteront avec joie les restrictions qui leur seront demandées par François Hollande. Ce sera la pénurie exacerbée dans la joie, car, grâce au socialisme, la pénurie est joyeuse, par définition.
François Hollande a dit qu’il voulait la croissance et pas la rigueur, et donc il y aura la croissance, et s’il n’y a pas la croissance, ce sera la faute des odieux capitalistes. Car les socialistes ne sont jamais responsables de rien, par définition.
François Hollande est certain que les autres dirigeants européens voudront, comme lui, pouvoir dépenser plus, et il ne doute pas qu’Angela Merkel va financer les dépenses de la France, et si Angela Merkel refuse, François Hollande dira qu’elle est odieuse et mérite de perdre les élections en Allemagne.
Un récent rapport de la Cour des Comptes annonçait que la France devait procéder à des coupes drastiques dans son budget, ce qui coïncide parfaitement avec les projets dispendieux de François Hollande, mais François Hollande dira qu’il n’a pas besoin de faire des coupes drastiques, qu’il peut financier ses projets en augmentant les impôts des particuliers et des entreprises, et si particuliers et entreprises ne sont pas an rendez-vous, il dira que c’est parce que les particuliers et les entreprises sont méchants, à moins qu’il ne dise que c’est la faute de Nicolas Sarkozy.
De toute façon, tout ce qui ira bien s’accomplira grâce à François Hollande, et tout ce qui ira mal sera la faute de Nicolas Sarkozy. Comme assez rapidement rien n’ira bien et que tout ira mal, ce sera, beaucoup, la faute de Nicolas Sarkozy.
Voici trente et un an, les partisans de François Mitterrand s’étaient rassemblés place de la Bastille. La France était censé passer de la nuit à la lumière. Deux années plus tard, un slogan servait à définir les socialistes : « la faillite nous voilà », avait tiré ironiquement pour définir le gouvernement Mauroy finissant un quotidien de droite (cela existait encore en ce temps là).
Trente et un an plus tard, les enfants de ceux qui ont acclamé François Mitterrand étaient rassemblés à la Bastille pour acclamer François Hollande. Ils ont dans la tête les imbécillités qui étaient déjà dans la tête de leurs parents, et montrent que les imbécillités peuvent se transmettre de génération en génération. Les imbéciles, dit un vieux dicton, ne changent pas d’avis. On peut ajouter au dicton : leurs enfants non plus.
La différence avec 1981, c’est que la faillite arrivera beaucoup plus vite. La faillite est quasiment déjà là. Elle n’attendait plus que celui qui viendrait la déclarer : il est là et sera bientôt à l’Elysée.
La différence est aussi que ce sera cette fois une faillite aux dimensions de l’Europe. Je l’ai écrit plus haut : elle n’est pas belle, la vie ?
Et si vous boudez votre plaisir, je vous parlerai des drapeaux sur la place de la Bastille : en cherchant bien, il devait rester quelques drapeaux français. Un drapeau américain ou israélien aurait été très malvenu. Les drapeaux de quelques régimes islamiques, par contre, étaient à leur place. Les drapeaux de la gay pride étaient tout à fait à leur place eux aussi.
C’est superbe, un peuple rassemblé dans l’harmonie et la lucidité.
Guy Millière 7 Mai 2012 http://guymilliere.com/
Texte de Guy Millière, Philosophe, économiste, professeur d’histoire des idées et des cultures à Paris VIII
Libellés :
Guy Millière; sarkozy,
Hollande,
La faillite
samedi 31 mars 2012
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